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 Don't get too close, it's dark inside - Madelyn

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Oliver Johnson
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MessageSujet: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyLun 31 Déc - 12:06

Il est trop tôt et pourtant mon réveil me dit le contraire. Je ne suis déjà pas d’humeur alors que ça ne fait que quelques secondes que j’ai été tiré du sommeil. Je grimace et cherche mon réveil mais ma main n’arrive tout simplement pas à le trouver. C’est dans un énorme soupire que je fini par ouvrir un œil, puis le second. Il est là, face à moi, ce criard qui ne veut pas cesser son vacarme. Je me redresse et atteint la cible à défoncer. Le soleil persiste à vouloir se faufiler entre mes rideaux. J’aurais dû être plus ferme en les fermant hier, cette nuit ? Je ne sais même plus quelle heure il est. Mais c’est beaucoup trop tôt. Depuis que je suis arrivé dans cette ville, il y’a deux ans maintenant, j’enchaine ma vie de Barman et celle de tatoueur. J’ai tout de même plus de chance en étant Barman que tatoueur, car c’est une petite ville, cependant, je ne lâcherai rien. Cette ville m’a accueilli sans connaître mon histoire, j’ai un passé, une mauvaise phase, mais si je suis ici, c’est bel et bien pour recommencer une nouvelle vie. Je reste tout de même sur mes gardes suite à mon départ précipité de Los Angeles, mais je ne pense pas qu’on me retrouve ici. Le désordre est encore omniprésent dans ma vie mais je me fais tout de même bien discret, pour l’instant.

Je sors difficilement du lit, et un grognement se fait entendre. L’homme des cavernes que je suis, a du mal ce matin. Je laisse glisser mon caleçon et file sous la douche. L’eau chaude fait du bien à mon corps et je commence à me réveiller. Une serviette enroulée autour de la taille et je descends pour prendre un bon café. L’odeur embaume toute la pièce et me fais sourire. Je secoue la tête et porte la tasse à mes lèvres. Il est déjà 12h. Oui, pour moi c’est le matin, j’ai passé toute la nuit à bosser au bar. Finalement, je me prépare en vitesse et file enfiler ma seconde casquette. J’ai deux clients aujourd’hui et mon envie de tatouer commence à se faire bien pressante. J’enchaine les deux rendez-vous, prenant plaisir à tatouer. Ils sont satisfaits. M’en voilà ravi. En même temps, j’ai beau avoir tous les défauts qui existent, je suis perfectionniste et je sais que je suis doué dans ce que je fais. Ce soir, je suis encore de corvée au bar. Mais çà me va, du moment que je m’occupe et que je ne reste pas cloitrer entre 4 murs, c’est ce qu’il me faut. Je rentre chez moi, un rapidement changement de vêtements et je repars. L’avantage d’être barman ? Tu peux boire un peu sans payer et surtout, tu te fais toujours draguer par une ribambelle de jolies femelles. Sur les coups de 22h, je vois une demoiselle arriver au bar qu’est-ce que je te serre beauté ? on repassera pour le harcèlement ! Toutes les femmes aujourd’hui pensent qu’on les harcèle alors qu’on peut juste être sympa ? Ok, je ne suis pas bien convaincant. quelque chose pour te remonter le moral ? t’as l’air bien morose je ne sais pas qui elle est, mais un peu d’alcool ne lui ferait pas de mal.

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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyLun 31 Déc - 12:49

Un an que je suis là et je me fais toujours pas vraiment à cette vie. J’ai le mal de New-York, ici c’est petit, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est suivre son train-train quotidien : métro, boulot, dodo. Comme diraient certains. J’ai enchainé les gardes depuis deux jours et pourtant, alors que je range mes affaires après avoir pris ma douche dans le vestiaire, je me demande ce que je vais faire après. J’entends déjà mon lit m’appeler et me chanter des chansons pour me bercer, on me plonger dans les bras de Morphée, mais en même temps j’ai pas envie d’être ce genre de personne à entrer dans cette routine de ne pas avoir de vie et de passer son temps au travail. Pourtant c’est bien la raison pour laquelle j’ai choisi la médecine, ou plutôt la chirurgie. Sur mon portable j’ai un appel de ma mère qui me demande de l’appeler une fois mon travail terminé : il est tard, j’hésite et finalement je préfère lui envoyer un texto pour lui dire que je l’appellerai demain. Ma petite sœur me raconte qu’elle a eu deux lecteurs de plus sur son blog culinaire. Elle est tellement enthousiaste avec ça et pourtant moi je continue de me dire que bloggeuse n’est pas un métier, mais plutôt un passe-temps.  Certes, elle cuisine bien, c’est toujours un régale de lui servir de cobaye, mais j’ai peur qu’elle se plante en se focalisant sur ça. Elle a fait des études qui peuvent lui permettre d’autres choses, mais elle ne veut rien entendre. Je lui réponds avec un simple emoji et fourre mon portable dans la poche de ma veste. Dehors, c’est déjà la nuit, ça ne change pas ; j’ai l’impression de ne pas avoir vu la lumière du soleil depuis un bon moment.  

Une fois dans ma voiture, je prends la route et à la vue du premier bar, une idée fuse : aller s’y perdre. Si mes parents savaient ça, je pense que je me fais démonter, ou qu’ils me montrent à nouveau ô combien ils sont bien embourbés dans les principes et les convenances. Une fille comme moi ne devrait pas aller se perdre dans un bar qu’ils qualifieraient de mal famé juste parce que Hillsboro n’est pas aussi cosmopolite que New-York. Certes, c’est pas un bar dernier cri, et la décoration n’est pas la plus moderne, mais pour ce soir je décide de faire avec ce que j’ai. Il y fait sombre, avec quelques bougies ça et là et l’ambiance est plutôt tamisée. Certains rient, d’autres s’endorment sur leur boisson et pour les derniers, ils semblent bien plus intéressés par les infos qui passent à la télévision. Les cheveux lâchés, la mine fatiguée et un visage pas spécialement illuminé, je m’avance jusqu’au bar et prends place sur un des tabourets. A nouveau mon portable vibre. Ma sœur. Elle me parle d’un type avec qui elle est en contact via son blog, et je fronce les sourcils lorsque la voix du barman me sort de mes pensées. « Des journées plus longues et une vie plus palpitante que la mienne, c’est possible dans votre bar ? » dis-je en tentant une touche d’humour, bien que ça ne me fasse pas spécialement rire non plus. « je sais pas, ce que vous voulez. Soyons fous. » finis-je par lui répondre. « Je ne sais pas si morose est le mot. Fatiguée peut-être. Blasée surement. Mais j’vais pas me la jouer dépressive, vous ne devez déjà voir que ça de la journée avec tous les ivrognes non ? Il y en a surement l’un ou l’autre qui boivent pour oublier qu’ils ont trompé leur femme par exemple »
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyMar 1 Jan - 14:55

A Los Angeles, j’avais ce même train de vie. Je sortais quand je ne travaillais, et je travaillais quand je ne sortais pas. Je ne me couchais jamais à 22 heures, c’était plutôt aux alentours de 3 heures voire même plus. Le métier de barman, on peut tout simplement que c’est facile, qu’il n’y a pas grand chose à faire, excepté servir des gens, tout au long de la soirée et jusqu’au bout de la nuit, mais ce n’est pas que çà. Nous avons des horaires décalés, nous devons de temps en temps boire avec les clients qui nous offrent des verres (çà c’est la partie sympa du métier, même s’il faut aussi cracher dans une « bière » pour ne pas finir saoule), nous devons aussi ranger, tout préparer pour la réouverture. Récupérer les livraison, et ce sont, en général, des caissons qui sont bien lourds. Au moins, j’arrive à me faire les muscles à chaque fois que je récupère une livraison. Ce n’est vraiment pas de tout repos. De plus, dans la cité de l’enfer comme j’aime l’appeler, je n’ai pas vécu les meilleurs expériences qui puissent exister. Les mauvaises expériences, je connais ça. Les mauvaises rencontres aussi, et j’ai l’impression de n’avoir eu sur mon chemin que de mauvaises rencontres. C’est d’ailleurs bien pour çà que je suis parti bien vite et que j’ai roulé sur ma moto pendant plusieurs jours. J’ai fini par m’arrêter ici, sans vraiment savoir si c’était une bonne idée. Pour l’instant, çà semble l’être.

Il n’est pas très tard quand j’arrive au bar. Il y’a déjà quelques habitués, qui n’ont pas dû quitter les lieux depuis dix heures ce matin. Malheureusement, c’est comme ça dans toutes les villes. Il y a toujours une ou deux personnes qui ont besoin de compagnie et qui ne trouvent leur bonheur que dans un bar. Je range, je nettoie un petit peu. Il n’y a pas encore beaucoup de monde avant que la nuit tombe. C’est à ce moment là que les bars sont en général plus côtés. Je fais mes petites affaires, ne pense à rien, surtout pas à Los Angeles, et aux ennuis que j’ai quitté. Je me sers un verre d’eau, je commence mollo pour ne pas risqué les problèmes plus tard. Ce poste, j’y tiens. Ici, on ne sait pas ce que j’ai fais, on ne connait que ce que je veux bien montrer de moi. Je n’ai pas une ribambelle d’amis, mais je suis assez sociable pour ne pas me faire d’ennemis. Pour l’instant. Je nettoie un verre quand je vois une demoiselle qui semble être un peu ailleurs. Bizarre, elle semble être seule et ce n’est pas dans les habitudes de jeunes femmes de venir ici toutes seules. Je ne sais pas ce qui lui a fait venir ici, mais parfois, on dit que l’alcool guérit les maux et que les barmans sont toujours de bonnes épaules sur lesquelles ont peut se confier. Plus longues, non je ne peux rien pour toi, mais tu peu toujours me dire ce qu’est une vie palpitante pour toi ? cette ville est plus petite que Los Angeles, ou que d’autres villes, mais je pense qu’on peut tout de même y trouver son compte. Je range le verre que j’ai fini de nettoyer et le place sur un comptoir prévu à cet effet. oui, il faut être folle pour me faire confiance je fais un clin d’oeil à la jeune femme et part récupérer la meilleure bouteille de bourbon. Je rempli un verre avec quelques glaçons et lui en sert un petit peu. tiens, je pense que çà te fera du bien je ne sais pas si elle aime çà mais qui ne tente rien n’a rien. Elle semble déjà sur le point de se confier, je n’ai pas vraiment besoin, finalement, de lui donner ce qu’il y a de plus fort. je suis pas très vieux pour que tu me vouvoie mais essaie, on dit que les barman écoutent très bien, surtout les demoiselles un peu tristes. je regarde ma montre, oui, c’est l’heure regarde autour de toi, il n’y a pas grand monde pour l’instant. mais je la laisse, et continue mes petites affaires. Au pire, elle me rappellera pour que je lui serres un autre verre.
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyLun 7 Jan - 19:33

Je n’ai pas à me plaindre de ma vie, ni de mon boulot ou encore de mes études. C’est un choix que j’ai fait et que je suis contente de pouvoir exercer. Ma vie pourrait être pire, je pourrais être pauvre, en mauvaise santé ou tout simplement être à la rue. Malgré tout, j’ai mon chez moi et de l’argent plus qu’il n’en faut. J’ai également une famille bien réunie, quant à la santé à part peut-être un cruel manque de sommeil, je trouve que je m’en sors plutôt bien. Malgré tout, je fais face à l’ennuie, ou encore la routine. Oui, ça doit être ça, la routine. C’est un peu toujours la même chose : boulot, métro, dodo et le lendemain, on prend la même et on recommence. J’aimerais plus de temps pour moi et mon entourage, ou simplement avoir plus d’organisation mais également de l’audace à revendre. J’aimerais oser faire des choses qui ne sont pas mal vues sous prétexte que je suis la fille de monsieur untel. « une vie où on se fiche de ce que les gens pensent en fonction de ce qu’on l’on fait ou pas. Oser faire des trucs sans réfléchir et vivre à 100 à l’heure. En ce qui me concerne je dors, je me lève, je pars bosser, je rentre, je me couche et le lendemain ça recommence. J’aimerais vivre quelque chose d’un peu plus…. Excitant » pour le dernier mot, je l’ai rajouté à voix basse, pour ne pas que mes voisins les ivrognes prennent ça pour une quelconque invitation. Lorsque le barman me glisse un verre rempli d’un liquide un peu orangé tiré sur le brun, je me prête au jeu et le porte à mes lèvres. Surprise par le goût assez fort, je redépose le verre avec un visage plutôt saisi « Ah c’est fort votre truc » lui dis-je. Malgré tout, je garde mes mains autour du verre, ne cherchant pas à l’échanger. Après tout, je lui ai laissé le choix. Le regard plongé dans le liquide, je décide finalement de m’intéresse à ce qui m’entoure. C’est relativement calme comme endroit, c’est agréable et ça change du stress constant de l’hôpital. « Je vous…. T’ai.. tout dit. Je ne suis pas une vraie dépressive » lui murmurais-je à nouveau non sans accompagner le tout d’un sourire. Je n’ai trompé personne, je n’ai tué personne et à part l’ennui mortel de ma vie, je n’ai rien de déprimant à raconter. « Je suis de new-york. Je suis faite pour vivre dans une ville comme New-York et j’ai cette ville dans la peau. Sauf qu’aujourd’hui je vis ici et voilà, je m’ennuie. Comment fais-tu pour ne pas avoir envie d’ailleurs ? On s’ennuie un peu ici non ? »
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyMar 8 Jan - 21:51

Devenir barman n’étais pas ma vocation première. Disons que j’ai eu un tas d’opportunités qui n’ont finalement pas du tout abouti. Je n’ai pas eu l’enfance que je voulais, je n’ai pas non plus eu les parents que j’aurais dû avoir et je n’ai même pas eu de parents finalement. Balloté de foyer en foyer, ce n’est pas une vie et quand une fois tu trouves la bonne famille, çà ne dure pas. La vie a toujours été compliqué pour moi et il m’a fallu enchainé les petits boulots après le lycée. Je n’ai pas de diplômes en poche et pourtant, je ne suis pas si bête qu’on peut le penser. Déjà, pourquoi les gens pensent qu’un barman est stupide ? pourtant, nous sommes les personnes qui écoutent le plus en général. On ne dirait pas, et pourtant, il y a toujours quelqu’un le soir, ou même l’après-midi, pour venir te parler et te conter tous les maux qu’il peut avoir. Et comme d’habitude, je finis par leur dire que la vie est difficile mais que finalement, si on regarde vraiment autour de soi, on trouvera toujours pire. C’est ce que je me suis toujours dis. et qu’est-ce que tu veux ? Faire les choses qu’on attend de toi, ou faire quelque chose que tu n’as jamais fais et qu’on ne pense pas que tu ferais ? je lui fais un peu la conversation, car je n’ai pas vraiment de clients pour le moment, et elle semble vouloir un peu de compagnie même si elle pourrait dire le contraire. libre à toi de vivre une vie bien plus excitante, tu n’as pas besoin de faire ce que les gens attendent de toi ajoute-je. Pourquoi tout le monde s’évertue à faire ce qu’on attend d’eux ? La vie, ce n’est pas comme ça, au contraire, il faut apprendre à vivre pour soi et non pas pour les autres. Je lui ramène un verre avec un breuvage qu’elle n’a jamais dû gouter et pourtant, c’est un truc assez fort qui lui fera le plus grand bien mais çà vient de te faire le plus grand bien pourtant je lui fais un clin d’oeil et serre la personne qui me demande un verre. mais tu ne respires pourtant pas la joie de vivre pour autant, c’est dommage, une jolie fille comme toi devrait vivre et profiter au lieu de se morfondre je viens de lui faire un compliment ? Je crois bien que oui. un autre ? ou ce fut un peu trop fort pour la jeune femme ? Je soupire. Elle vient de New-York, j’aurais du m’en douter. Une fille comme elle, elle n’a pas le profil pour vivre ici. Tout le contraire de moi. ah une fille de la ville… et pourquoi tu vis ici ? T’as l’obligation de vivre ici ? je hausse les épaules, je ne m’ennuie pas. Je fais ma vie, tranquillement et j’ai ma moto si je veux partir un petit peu je n’ai pas besoin d’une grande ville pour vivre ma vie.
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyLun 21 Jan - 23:04

La réponse que me donne le barman de cet endroit que je ne connais absolument pas est le genre de réplique que l’on me demande souvent. A les entendre dire, ça parait si simple, mais le problème chez moi c’est que je ne peux pas faire n’importe quoi sans briser des rêves, briser des liens ou tout simplement décevoir. Voir la déception dans le regard de mes parents est probablement ce qui me retient le plus. Je connais mon père, je sais que si je décide de vivre ma propre vie sans plus me soucier de ce que lui souhaite, il va me le reprocher, m’en vouloir et un fossé se creusera entre nous. Pourtant, je sais que c’est ce qui me rendrait vraiment heureuse : pouvoir être libre de faire ce que j’aime dans ma vie. « c’est pas aussi simple. Des gens attendent beaucoup de moi, de mon avenir. Je peux pas décevoir autant de monde pour un petit caprice personnel » et pourtant, qui de eux ou de moi fait un véritable caprice ? « je ne juge en rien ta vie, crois-moi. D’ailleurs je ne sais rien de toi, pas même ton prénom. Mais dans mon monde à moi, les libres-penseurs et les libres-faiseurs ne sont pas les bienvenus. » Je ne dis pas ça pour le rabaisser, juste pour lui expliquer le genre de monde dans lequel je suis complètement noyée et où je peine à remonter à la surface « C’est pas un monde que je chéri ni dont je suis fière, mais j’ai pas le choix. » je marque une pause en réfléchissant à comment lui exposer mon point de vue sur la question « Tu vois, si ce soir je passe la nuit avec le premier inconnu qui me tombe dessus, et que ça se sait, je vais en entendre parler pendant des mois. Une personne ayant une vie normale, avec sa propre liberté ne se formaliserait pas pour ça. Pourtant, t’imagines même pas l’envie que j’ai de pouvoir le dire haut et fort un jour, qu’importe ce qu’on en penserait. Mais je peux pas donc je fais ce pour quoi je suis bonne : soigner des bobos, réparer des corps, des cœurs, tout ce que tu veux » La boisson qu’il m’a servie est tout sauf quelque chose proche de l’eau plate. Ne jamais faire confiance en un barman, bien que même si je sens encore le liquide me réchauffer la gorge, c’est pas déplaisant. Je le fixe du regard alors qu’il me démontre que ce qu’il m’a servit est en train de me délier la langue, alors qu’il m’en propose un deuxième. Je grimace sans détourner le regard de son visage « Allez, soyons fous. » lui dis-je en poussant le verre vers lui afin qu’il le remplisse à nouveau « Tu ne devrais pas me faire boire un truc aussi fort. Je suis du genre à danser sur les tables quand j’ai bu. Et en plus je ne vis pas dans la rue à côté, et je conduis. Si tu veux pas passer la nuit avec moi ici, je te conseille de me faire passer à l’eau dès maintenant. » je récupère rapidement le verre de peur qu’il me le reprenne « … enfin, après celui-la. » je décide de retirer ma veste et de la poser sur le tabouret à côté. Sa boisson, ça donne chaud et voila donc une autre raison pour ne plus me faire boire ce truc. « Mmmmh je suis encore un bébé. J’ai 24 ans, je suis étudiante en chirurgie et le monde dans lequel je vis m’oblige à suivre papa et maman partout. C’est pathétique dis comme ça, je le conçois mais tu pourras pas me reprocher d’avoir essayé d’embellir ma vie avec des mensonges. » je hausse les épaules, je devrais arrêter de dire n’importe quoi, mais je crois que c’est son liquide-super-fort qui me pousse à parler. A même avoir une mauvaise langue sur mes propres parents. Je lui montre le verre « Comment t’appelles ça déjà ? » ça peut servir, la prochaine fois, si je l’ai retenu d’ici demain, je pourrais toujours en redemander. « bon, je t’ai raconté ma vie pathétique. A toi, lâche toi si ça continue d’ici demain j’aurais tout oublié. C’est quoi ton petit nom, d’ailleurs ? Je veux bien tutoyer, mais je sais même pas comment tu t’appelles. »
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyMer 23 Jan - 22:59

Ce bar, c’est mon bébé. J’y suis depuis que je suis arrivé dans cette ville, et je ne pense pas y partir de sitôt. Pourtant, et c’est contradictoire, je le sais, j’ai envie d’en finir aussi avec ce lieu. Les deux sentiments me parcourent à chaque fois l’esprit et finalement, je finis toujours par rester. Je n’ai aucun ennui ici, les gens ne me connaissent pas, et même si cela fait deux ans que je suis ici, beaucoup ne savent pas qui je suis. C’est très bien comme ça d’ailleurs. Ce n’est pas une très grande ville, mais ce n’est pas non plus un petit village de 20 habitants. Je me fais ma petite place, et j’emmerde personne. Mon petit train de vie me convient et quand j’ai besoin, je file quelque part, sur les routes, en bécane pour être tranquille et me sentir libre. je vais te dire un truc, et je le dis toujours parce que c’est vrai. Quand on veut, on peut. Les choses ne sont jamais simples dans la vie mademoiselle. Et pourtant, on arrive toujours à faire quelque chose de notre vie. Les gens, les gens… et toi qu’attends tu de toi ? C’est çà la question. Les gens ne feront pas ta vie, toi seule la fera. je parais philosophe par moment, mais rien de tout cela. Je ne suis pas né avec un bouquin d’Aristote dans les mains, loin de là. Je hausse les épaules en l’écoutant me dire que je ne suis décidément pas le bienvenu puisque je suis un libre penseur. Très bien mais je crois pourtant que j’ai ma place ici. Ah… et bien, c’est con, parce qu’il me semble que j’ai ma place ici, malgré que je sois un libre penseur. Et un libre faiseur d’ailleurs. Mais comme tu le vois, je dois aussi bosser et faire des choses de grandes personnes. cependant, personne ne me dicte ma vie. elle est jolie mais tout de même bien têtue. est-ce que je te fais peur avec mes tatouages ? un question finalement banale pour savoir ou ira la conversation ensuite. A ton avis, c’est quoi mon prénom ? j’aime jouer aux devinettes, sale défaut, surtout qu’elle ne me connait pas. comme je t’ai dis ma jolie, on a toujours le choix je hausse les épaules et l’abandonne deux petites secondes pour aller servir une jeune femme qui commençait à s’impatienter. tu vois, les gens s’impatiente bien vite soupire-je alors que je revenais vers elle. parce que tu crois que les gens vont le savoir si tu couches avec un inconnu ? A moins de ne pas être discrète, je ne pense pas que les gens le sauront. Et pourquoi tu en entendrais parler ? Tu n’as pas le droit de te faire plaisir ? elle n’a donc pas de petit ami, c’est bon à savoir. tu fais déjà bien des choses réponds-je tout simplement. Je lui serres un bon whisky, il n’y a que çà de vrai quand nous ne sommes pas forcément bien. C’est une femme, mais je pense qu’elle peut tenir un petit peu l’alcool. Elle n’a pas l’air d’être une petite nature non plus. pourtant tu ne sembles pas être une petite nature. Un petit verre ou deux de ce truc et tu seras pleine de vie, et d’entrain mais tu ne danseras pas sur les tables, je te le garanties au pire, je la ramènerai si elle le souhaite tu ne conduiras pas ce soir ma jolie, c’est certain. et je ne la ferai pas passer à l’eau pour autant. C’est plutôt drôle. Elle se livre un peu plus quand elle boit. tu veux vraiment boire de l’eau ? j’arque un sourcils alors qu’elle boit le verre que je viens de lui filer. Un bébé ? Elle a quand même 24 ans, elle n’est plus un bébé, c’est une grande et belle jeune femme et elle devrait s’affirmer, mais je ne suis pas de sa famille, je ne suis pas un de ses proches, alors pourquoi devrais-je le lui dire ? Je ne lui dois rien et pourtant, j’étais lancé sur de bons conseils, je crois. l’alcool aide beaucoup tu sais j’esquisse un petit sourire avant de repartir pour la laisser deux minutes. J’ai quelques clients. Ils vont, ils viennent mais ils aiment être servis et il n’y a que moi pour leur servir ce qu’ils souhaitent. tu n’as plus besoin de papa et maman, mais si tu en est persuadée … je ne lui dirais pas le nom de cette boisson. C’est simplement du whisky. t’as besoin de savoir comment je m’appelles ? Je suis pas du genre à me lâcher là dessus, mais toi tu peux continuer.
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyJeu 14 Fév - 15:18

Je sais que l’inconnu que j’ai en face de moi a conscience de ce qu’est réellement la liberté. Contrairement à moi, je crois que je connais la théorie seulement, mais pas la pratique. C’est d’ailleurs souvent ce qu’il se passe avec les gens de mon milieu. On nous inculque des choses, mais on ne nous permet pas de faire nos preuves dans la pratique. On n’a jamais cessé de me parler de liberté et pourtant je n’ai jamais eu le crédit ou le choix de partir et de tout plaquer. Je sais qu’il a particulièrement raison, mais je sais aussi que beaucoup de gens de mon entourage seront déçu. La question est, jusqu’où suis-je prête à aller ? « Donc toi, sous prétexte de faire ce que tu veux, t’es prêt à te mettre ta famille à dos parce qu’ils attendent beaucoup de toi ? C’est pas un peu égoïste comme comportement ? » Là vient la question, qui d’eux ou de moi seraient réellement égoïstes ? Moi qui souhaite vivre ma vie, ou bien eux qui veulent me façonner dans un monde dans lequel je ne me sens pas heureuse ? « Je pense que t’as ta place et je trouve que les classes sociales, c’est un peu la merde, mais il y en avait déjà avant et il y en aura toujours au train où vont les choses. Je pourrais te ramener à un gala organisé par mes parents. Moi ça me gêne pas, mais ils vont tirer la tronche et moi je vais en prendre pour mon grade alors qu’ils n’auront pas appris à te connaitre. Mais tes tatouages montrent une liberté d’expression qu’ils ne supportent pas. Tu vois ? »  face à sa question, je hausse les épaules. Je ne ferais pas de tatouage, parce que je suis bien trop changeante que pour garder un truc sur la peau à vie. Mais les personnes tatouées ne me posent pas vraiment problème, j’admire leur ouverture d’esprit, mais ce n’est décidément pas pour moi « Non pas vraiment. Pourquoi, je devrais avoir peur ? » J’évite de juger les gens à leur physique. Certains ont la dégaine de l’enfant parfait et pourtant, ce sont de vrais sociopathes « T’as une tête à t’appeler Samuel » je lui adresse un sourire, c’est un joli prénom Samuel, mais je doute avoir tapé dans le mille, je ne suis pas du genre douée aux devinettes. « Disons que pour mon milieu, la nana qui couche avec le premier venu c’est une catin en résumé. » Après c’est pas censé se savoir, mais est-ce que justement tout ne ce sait pas un jour ? « J’ai vu un film un jour où une jeune fille couchait un peu avec n’importe qui : jeunes, des quarantenaires, elle s’en fichait totalement. Et une des filles avec qui je regardais le film me disait que c’était un film nul, que la fille était vraiment une salope etc alors que moi je trouvais ce film inspirant parce que c’est la preuve qu’il existe des femmes qui vivent pour elle sans se soucier de ce que pense les gens. Elle ne s’emmerde pas avec des principes, des règles de vie surfaites etc, elle fait juste ce qui lui plait. » une fois de plus je lui souris. Je ne suis pas une petite nature, mais de là à tenir l’alcool après plusieurs verres de son breuvage plutôt corsé, je doute de rester sur mes pieds bien longtemps. « Si je ne suis plus apte à conduire, je doute être apte à retrouver mon chemin à pied tu sais. » lui dis-je alors que je porte le verre d’alcool à mes lèvres. Ca se laisse boire, c’est agréable. « Je n’ai plus besoin, non. Je m’en fous un peu même, tout comme je m’en fous de leur monde, mais ils financent mes études, donc j’évite de faire n’importe quoi et je suis à la lettre ce qu’on me demande comme un petit toutou bien dressé, tu vois ? Une fille de bourge quoi » c’est un véritable résumé. Dans la pratique comme dans la théorie, ce résumé me colle à la peau. « Tant pis, je t’appellerai Samuel alors. » j’appuie mon visage sur la paume de ma main alors que je resserre le verre dans l’autre main. Je le fixe et puis je reprends « est-ce que t’es vraiment du genre à écouter les plaintes des filles comme moi alors que, disons-le franchement, j’ai quand même une belle vie comparée à d’autres. Ou alors tu me trouves hyper sympa et donc je suis ton exception. » L’alcool aide, je crois que sobre je n’aurais pas poussé le bouchon si loin.
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Oliver Johnson
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptySam 16 Fév - 3:01

J’ai eu beaucoup de mal au départ à quitter la ville et arriver ici mais aujourd’hui, même si je suis un homme qui aime les grandes villes, je ne pourrais pas forcément partir d’ici. Même si c’est une petite ville, çà reste une ville paisible et je trouve toujours quelque chose à faire. Je ne reste pas sur place, j’ai ma moto et quand j’ai besoin de prendre l’air, je la prends et je fais un tour. Il y a plein de belles choses autour de nous, et personne ne prend le temps d’aller faire un tour car ils préfèrent directement aller dans une grande ville alentour. La nature nous réserve des petites merveilles que peu de personnes connaissent. Personne ne prête attention à ce qu’il se passe autour de cette petite ville et c’est bien dommage. Mais c’est très bien pour moi, comme çà, je suis seul. Mais justement, le contraire entre toi et moi, c’est que ma famille n’est pas aussi autoritaire que la tienne, et de plus, je n’ai pas ton âge. Mais oui, j’aurais pu me les mettre certainement à dos pour pouvoir rester libre et faire ce que j’ai envie de faire. Ce n’est pas eux qui te trouveront un travail, ce n’est pas eux qui vivront pour toi. Alors pourquoi faire ce qu’ils veulent, alors que c’est ta vie et qu’il faut en profiter. nous n’avons pas la même vision de la vie, et c’est bien dommage qu’elle soit si renfermée finalement. pour tout te dire, je me fiche pas mal des classes sociales. Les gens sont riches, tant mieux, les gens sont pauvres, tant pis. Je n’ai pas un rond, et je vis pourtant très bien. Pas besoin d’artifices, de choses précieuses. Çà ne sert à rien, autant profiter de ce qu’il y a autour. je ne suis pas un mec difficile, et je me fiche pas mal de la tune. J’ai ce qu’il faut, je ne vis pas pauvrement, je ne vis pas aisément. Je suis bien, et c’est le principal. je ne suis pas de ton monde, je te laisse gérer ton monde, il a l’air bien plus compliqué que le mien. et là, c’est la vérité. mes tatouages et ce que je suis fais peur aux gens, mais tu sais quoi ? Je m’en contre fou car je n’ai pas besoin des gens comme toi t’as besoin d’eux. je hausse les épaules, repartant rapidement faire ce que j’ai à faire de mon côté. Je suis barman, et c’est bien beau de parler avec la jeune femme mais j’ai un boulot et je dois le continuer et le terminer. tes parents jugent, alors tu peux être pareille mais là, c’est moi qui juge sans avoir, je dois bien l’admettre mais ce qu’elle me dit, me fait un peu peur je dois bien l’admettre. Elle ne vit pas pour elle, et c’est bien dommage, mais qui suis-je pour lui dire quoi faire et comment faire ? personne. Je suis de retour, face à elle, laissant mes autres clients qui seront bientôt une nouvelle fois assoiffés. Je manque de m’étouffer. Non, certainement pas Samuel. Petit sourire en coin, ce ne sera pas aussi facile je ne crois pas non. réponds-je concernant mon prénom. Ensuite vient la réalité des choses. Pour elle, les filles d’un soir sont des catins. Je soupire c’est dommage de penser comme ça quoiqu’il en soit, elle pense une chose, j’en pense une autre et c’est tant mieux. je me ferai chier à ta place. mais elle veut l’argent de papa et maman, alors elle continue de suivre ce qu’ils veulent. je préfère Oliver, si tu le veux bien et c’est mon vrai prénom. mon boulot c’est être barman, cependant, j’écoute beaucoup les gens aussi; Ici, ils disent ce qu’ils ne veulent pas dire ou ne peuvent pas dire ailleurs. Çà les soulage. et elle aurait peut être préféré que je dise qu’elle était une exception en général je ne parle pas, j’écoute simplement, tu as donc un peu de chance
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptyMar 26 Fév - 20:34

Je fronce les sourcils, je ne suis pas certaine qu’on soit sur la même longueur d’ondes. Déjà pas du même monde, mais ça à la limite, on s’en fiche puisque je ne lui souhaite pas de faire partie du mien, tant il est pourri. Ce qu’il n’a pas l’air de comprendre, c’est la différence entre le cerveau de mes parents, et mon cerveau à moi. Certes, mes parents pensent certaines choses, des choses radicales, des choses totalement surfaites ou carrément fausses, et même si je suis baignée là-dedans depuis que je suis petite, ce n’est pas pour cette raison que moi je pense la même façon qu’eux « T’es blessant là. C’est pas parce que j’ai le même nom que mes parents que forcément, je pense la même chose. Dans ma vision des choses, je m’en contre fiche de ce que les gens font de leur derrière, c’est juste que si toi tu peux le crier haut et fort, moi je dois penser à voix basse. A côté de ça, j’ai jamais insulté aucune fille parce que tout d’un coup, il lui vient l’idée de se taper le premier venu. » Je ne suis pas une fille méchante ni arrogante, mais j’aime qu’on me démarque de mon milieu, de ma famille. Si je ne peux pas me permettre de faire ce que je veux, je peux au moins avoir la liberté de penser ce que je veux « J’ai pas besoin des gens. Ma famille a beau avoir les plus gros défauts de bourges, ça reste ma famille. C’est pas un crime de ne pas vouloir s’en séparer sous prétexte qu’ils ont des pensées totalement différentes des miennes. C’est un choix, j’aimerais pouvoir vivre ma vie à moi sans pour autant m’éloigner de mes parents, ou mes sœurs. Visiblement, c’est pas possible, donc je fais avec. » je le regarde faire son boulot et détourne le regard vers la sortie alors que d’autres personnes entrent dans le bar. « je ne juge pas. Je m’en fous qu’un directeur d’hôtel pense que je suis une trainée ou une nana coincée. J’ai juste pas envie d’être la dernière des trainées pour mes parents. C’est la vision de ma famille qui m’importe » peut-être que ça ne fait pas de moi une femme égoïste justement. Voir la déception dans les yeux de ses parents c’est compliqué. Le mieux serait que chacun mette de l’eau dans son vin. Apparemment je me suis plantée sur son prénom, pourtant Samuel ça lui allait bien. Oliver, c’est pas mal non plus, cela dit. Je ne relève pas le fait de se faire chier à ma place, j’imagine que tout est une question de choix, une décision à prendre « Je vois. La prochaine fois je m’abstiendrai de passer par la case ‘bar’ et je rentrerai chez moi » je repousse le verre, pas certaine d’avoir envie de le terminer. Non pour le coup, je regrette d’avoir passé la porte ; si j’avais voulu m’enfoncer délibérément, je n’y serais pas arrivée aussi bien. « Finalement, je rentre peut-être un peu dans le moule de monsieur et madame tout le monde dans ce cas. » Ben oui, moi aussi j’ai raconté ma vie et lui, il vient de me dire que les gens avaient l’habitude d’agir de la sorte. Ca m’a pas soulagé, mais au moins, je ne suis pas trop extraterrestre. « A partir du moment où tu me vois comme la bourge coincée qui insulte la première qui écarte les cuisses aussi vite que son ombre et qui, en plus à besoin de se sentir le centre du monde, j’appelle pas vraiment ça de la chance. Je dirais plutôt un gros mal entendu. »
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MessageSujet: Re: Don't get too close, it's dark inside - Madelyn   Don't get too close, it's dark inside - Madelyn EmptySam 2 Mar - 21:17

Elle est bien différente de ce que je suis. En vérité, elle est même a des années lumières de mon train de vie à moi. Elle a l’air d’être une petite fille bien sous tout rapport et une fille à papa. Tout ce que je n’aime pas finalement. Tout ce que je ne suis pas non plus. Mais ce soir, elle a décidé de venir dans mon bar et de mettre les pieds dans quelque chose qu’elle ne connait finalement pas. Elle semble vraiment trop se soucier de ce peuvent penser les autres. De ce que peuvent penser ses parents, alors qu’elle devrait tout simplement se préoccuper de son avenir à elle, et à personne d’autre. Ses parents la condamnent sans même le savoir puisque c’est finalement elle qui fera quelque chose qu’elle n’aime pas. Mais soit, tant pis pour elle. Je ne suis qu’un barman après tout. Blessant ? Pourquoi blessant, je ne te dis que la vérité finalement mais tu sembles simplement camper sur tes positions. C’est dommage. Je veux dire, tu me dis que tu vois faire les choses parce que tes parents le veulent, alors que là tu me dis que tu t’en contre fiche, alors il faut savoir, tu as deux sons de cloche finalement … alors il faut savoir ce que tu veux et ce que tu dis. finalement, nous parlons de ce peuvent faire les femmes de leurs corps mais elle ne semble pas être du même avis que moi. J’ai un petit rictus mais après tout, chacun son truc. et bien, çà fait plutôt arrogant un peu quand même mais si ce que font les gens t’importent peu, alors n’y pense plus, tu verras, çà ira mieux pour toi lui dise ironiquement tout en lui faisant un clin d’oeil. Je file rapidement m’occuper de deux clients qui viennent d’arriver. Aucune personnalité, encore deux bières à servir. Je reviens rapidement mais tu fais partie de cette bourgeoisie et tu as quelques mimiques d’ailleurs. Mais tu peux, t’es née avec une cuillère en argent dans la bouche, t’as eu de la chance, plus de chance que nous, que moi par exemple. je ne la juge pas, j’aime mon petit train de vie à moi. Mais elle ne semble pas des plus heureuses, cependant, je ne vais pas interférer et je ne vais pas lui poser d’avantage de questions. Je la comprends un petit peu parce qu’à chaque fois que j’ai envie de voir ma famille, je ne peux pas. J’ai coupé tous les ponts pour le bien de tout le monde et pour éviter les représailles. penses un peu plus à toi et tu verras, tu te sentiras mieux ce n’est qu’un conseil de la part d’un piètre barman après tout mais elle le prend ou pas, je m’en fiche. Je hausse les épaules. Elle ne veut donc pas avoir une image d’elle que ses parents ne conçoivent pas. Elle fait ce qu’elle veut de sa vie après tout. Je pourrais même coucher avec elle, mais je ne pense pas que ce soit le genre de fille à faire ça. Elle est canon, elle a de jolies formes, mais elle semble être trop coincée. Je lui donne mon prénom, c’est déjà mieux que tous les prénoms qu’elle a songé avant de lui dire que je m’appelle Oliver. tu prends les choses beaucoup trop mal. Essaie d’avoir une autre perspective tu veux je soupire mais je ne peux rien lui imposer de toute manière. peut être oui… ou c’est moi qui ne comprends pas tout ça mais j’en doute pour le coup. qu’est-ce que tu veux exactement ? Pour que tu puisses sourire et profiter de la vie un petit peu ? je sais que moi, je prends ma moto et je vais faire un tour et çà me fait un bien fou.
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