[flashback] you fucked up ft. tj

tu es au boulot. on est mardi. tu n’aimes pas les mardis. par principe. tu te fais chier les mardis. tu n’as pas de raison tangible pour être crevée, tu n’as aucune excuse valable pour faire la fête. en plus il n'y a quasiment pas de client au supermarché à cette heure, donc tu a l'impression de ne servir strictement à rien. tu es derrière ta caisse et même avec toute la bonne volonté du monde (que tu n’as pas en cette matinée grisâtre), tu n’arriveras à trouver aucun point positif à ce que tu fais. alors, tu ouvres plusieurs fenêtres le navigateur de ton smartphone. tu commences par linkedin. parce qu’il serait peut-être temps de réactualiser ton cv. & puis surtout parce qu’il serait temps que tu arrêtes de te plaindre et que tu essayes de trouver un boulot qui te plaise. mais ça aussi ça te saoule, donc tu le feras un autre jour. il faut être motivé pour ce genre de truc. & mardi tu n’as aucune motivation. du coup, tu ouvres instagram. au moins ça va tout seul et tu as l’impression qu’il se passe plein de trucs. tu ne vois plus le temps filer. il est midi. tu as deux heures de pause. ton mec, n'habite pas loin. naturellement, tu décides d'aller déjeuner avec lui. tu l'appelles. il ne répond pas. il t'avait dit qu'il était de nuit la veille, tu te dis qu'il dort surement encore. pas de soucis, tu le réveilleras une fois sur place. t'es pas égoïste, t'as juste envie de passé du temps avec lui - et de lui apporter à manger. tu te diriges donc vers son loft un sac plein de courses à la main. d'un geste machinal tu tapes le code de la porte de son immeuble, puis tu tapes vigoureusement à sa porte.

Je suis tranquillement installé sur le canapé, un peu fatigué, en caleçon, cette nana sur les genoux, ma pêche d'hier soir, motivée à remettre le couvert de ce que je comprends quand elle retire son haut, ma chemise d'hier soir, et que je vois ses seins pointer vers moi. Je souris légèrement, je passe librement mes mains sur ses fesses lorsque j'entends frapper contre la porte. Héé... merde... J'écarte la fille, dont j'ai clairement oublié le prénom et je me lève pour regarder qui est là. J'vois dans le judas qu'il s'agit d'Alma et... putain de merde. Je reviens dans le salon à toute vitesse :
- Habille toi, et... planque toi !
J'aurais jamais cru dire ça un jour mais Alma va me buter c'est clair, si elle voit cette meuf. Je retourne ouvrir, je reste dans l'encadrement de la porte, l'empêchant d'entrer.
- Hey ! Alma !
Je lui souris, naturel, et je sors, refermant la porte derrière moi. Ouais, autant essayer de gagner du temps, je me penche pour l'embrasser puis je sens un truc... qu'est pas bon du tout. Putain. Mon caleçon tendu. J'ai clairement encore la gaule à cause des seins de la blonde à l'intérieur. Et... Comment je peux faire passer ça sans avoir l'air d'un horrible connard ? Bonne question. Ah si !
- ...Je pensais à toi justement, tu vois...
Je mets mes mains sur mon entre-jambe, j'essaye de penser à un truc stupide, dégueu, comme... ma mère. Super. Ca, ça marche à tout les coups... Je relève mon attention sur Alma alors que je sens l'excitation me quitter doucement et que je commence à vraiment réaliser que je n'ai aucune idée de comment je vais me sortir de cette galère.
- Ça va ? Qu'est-ce que tu fais là ?
C'est à ce moment là que la porte s'ouvre derrière moi et que... putain c'est pas vrai... la blonde sort avec son sac sur l'épaule, ses talons entre les mains. C'est pas du tout, mais pas du tout grillé. Qu'est-ce que cette conne n'a pas compris dans "planque toi?" putain, évidemment fallait que je tombe sur une nana qui pige rien. Je fais mine d'être surpris, ce qui est totalement con, alors qu'elle dévisage Alma avant de prendre les escaliers sans un mot. Je repose les yeux sur elle....
- C'est... pas du tout ce que tu crois ?

tu fronces les sourcils lorsque tj sort enfin. faut dire qu'il t'a fait attendre. puis, tu ne comprends pas vraiment pourquoi il ne te fait pas entrer. tu commences à t'impatienter. mmh... pourquoi t'as refermé la porte derrière toi bébé? tu n'arrives pas à te concentrer sur ce qu'il te dit. il t'embrasse furtivement. t'es prise de court. il ne te laisse pas le temps d'analyser la situation dans laquelle tu te trouves, mais tu sens qu'il y a quelque chose d'étrange qui se trame. tes yeux suivent le trajet de ses mains et son excuse te fais sourire. à moi, t'es sûr? la fameuse gaule du matin... tu ris légèrement sans te rendre compte de la pertinence de tes propos. ça va comme un mardi... et c'est quoi cette question? je voulais juste te voir. tu souffles. t'es un peu sur les nerfs. à vrai dire, t'es à cran et il en faut très peu pour te faire démarrer. laisse moi entrer. t'essayes de le contourner, mais il est bien trop imposant pour toi et surtout, il est planté bien trop prêt de la porte. tu sens la douille arrivée. tu connais tj et il semble beaucoup trop suspect pour ne rien cacher. t'espères au moins que c'est une surprise. même si ce n'est pas trop son genre. il n'est pas trop romantique.

puis tout va trop vite. tu n'as pas le temps de réaliser ce qui se passe. la porte qui s'ouvre. cette pétasse qui te dévisage. ton sang qui ne fait qu'un tour. merde tj... t'es sous le choc. clairement. tu t'attendais  tout sauf à ça. à quoi il joue? t'as envie de la buter. non, en fait, t'as envie de le buter lui. de toute façon, elle s'est tirée. t'essayes de garder ton calme. tu inspires, tu expires... puis tes gênes hispaniques reprennent le dessus. hijo de puta ! ta main atterri sur sa joue. sans prévenir. il l'a mérité. c'est pas ce que je crois? tu vas m'expliquer quoi bordel? les choses ne sont pas assez claires comme ça? tu vois rouge. tu hurles, l'avis de ses bouges de voisins t'important peu. ah mais, non, j'suis bête... explique moi vas-y... explique moi pourquoi t'étais en train de bander comme un porc alors que vous étiez que tout les deux chez toi ! ça m'intéresse !

Qu'est-ce que je fais pour tomber sur des nanas qui donnent de l'importance à la fidélité, hein? Franchement à force... Je devrais le savoir. C'est pas mon truc. Ça finit toujours mal. Mais c'est pas de ma faute. Après tout... Je n'appartiens à personne et la fidélité c'est de la connerie. Je crois. J'en sais rien. En tout cas Alma est folle de rage et après m'avoir traité de fils de pute - rien que ça - en espagnol, elle m'en colle une. Je la sens passer. Je réagis pas trop. J'imagine que c'est mérité. Elle hurle et j'ai aucune idée de quoi faire pour la calmer. Je l'aime bien, Alma. C'est une fille sympa. Ça m'emmerde d'en arriver là, mais c'était inévitable.. pour le coup je bande plus du tout, je passe une main sur mon visage alors qu'en attend des explications, je soupire...
- Écoute, toi et moi... On a jamais dit que c'était exclusif, ok ? On se voit, c'est cool, on sort ensemble mais... On s'est pas compris...
Voilà. Autant être honnête avec elle après tout.
- Je vais pas te mentir, j'me rappelle même pas du prénom de cette fille et je m'en fous, ça n'a aucune importance, c'était juste... Comme ça. Ne sois pas en colère, je pensais que tu voyais d'autres personnes toi aussi.
En vrai, c'est pas des conneries. Enfin un peu. Je me doutais qu'elle ne voyait personne d'autre mais elle aurait pu. Ça m'aurait pas poser de problème. Au contraire. Je déteste qu'elle m'appelle bébé. Ok ça n'a aucun rapport. Mais honnêtement, si elle m'avait littéralement demandé la fidélité j'aurais refusé. Je n'aurais pas menti en lui faisant miroiter une idylle exclusive. Je sais bien que j'en suis pas capable.

comment est-ce possible de débiter autant de conneries à la seconde. il se fout de ta gueule. c’est un gag. c’est pas possible. elles sont où les caméras? parce que tu ne trouves pas ça drôle du tout toi. de surcroît, tu n’as droit à rien de plus que des explications tout droit sorties d’une autre planète, irrecevables donc. même pas le droit à des excuses. non, ça se serait trop demander à monsieur. putain tj, depuis quand la norme c’est aller voir ailleurs? il dit ça naturellement. comme si c’était une évidence. arrête avec ta mauvaise foi. t’as bien omis de mentionner ce petit détail, et ça n’était pas un simple oubli. tu savais très bien que si tu le faisais tu ne m’aurais jamais eu dans ton lit hein? tu ne cries plus, mais tu ne décolères pas. il faut pas te prendre pour une idiote. tu ne l’es pas. et tu sais que lui non plus, même s’il sait très bien faire semblant. arrête de jouer au plus con avec moi. j’suis pas tes copines. t’as la voix pleine de sarcasme et ça c’est mauvais signe. quand à tj, il continue à s’enfoncer. c’était juste comme ça, tu dis? tu répètes. tu n’arrives pas à le concevoir. puis il se mange sa deuxième gifle de la journée. mais tu m’as prise pour qui en fait? une fille facile? tu ne l’es assurément pas. t’es clairement touchée dans ton égo là. mais c’est de ta faute. en partie. tu n’avais qu’à pas te laisser embobiner aussi facilement. tu n’avais qu’à pas accepter d’aller boire un verre avec un presque inconnu. mais tu es une fille, alors tu t’es fait berner facilement. c’est toi qui te sens conne alors que c’est lui le salaud. mais il faudrait croire que la virilité et l’impunité vont de pair. la culpabilité se transmet peut-être de mères en filles.

La norme. Ca me fait froncer légèrement le nez, presque grimacé. La norme ça n'a jamais été mon truc, c'est clair. Je la regarde, j'ai probablement l'air d'un gros connard mais le pire là dedans c'est que je ressens assez peu de remords dans ma connerie. Je sais qu'elle considère que j'ai fait de la merde, que j'aurais pas du me taper une autre nana, parce que la norme veut que je lui sois fidèle, que je ne vois qu'elle, et elle, la norme veut qu'elle le prenne mal. Qu'elle se sente humiliée, bafouée. C'est stupide. Je n'ai aucune envie de jouer cette comédie plus longtemps, aussi quand elle relève la main pour me gifler, j'attrape son poignet, je la foudroie du regard. OK, je suis peut-être un énorme fils de pute infidèle, mais ça ne la donne pas le droit de lever la main simplement parce qu'elle est en colère. J'ai vu plus coriace qu'elle. La petite Alma. Trop naïve, c'est de sa faute, elle n'a rien pigé. Je la repousse en arrière, doucement, je veux pas non plus la faire tomber, je la pousse juste assez pour qu'elle s'écarte, recule d'un pas.
- Ça va, arrête ton cinéma Alma, putain...
Je soupire, franchement ça me gonfle. Je viens de me lever, j'suis crevé, j'ai pas envie de me battre avec elle. J'ai pas envie de me défendre, ni de m'excuser. Et surtout, je déteste ce cirque de nanas indignées.
- Tu veux pas coucher et suffit qu'on te dise qu'on sorte ensemble pour que t'écartes les cuisses, tu crois vraiment que ça te rend différente des autres ? Que dalle. J'suis peut-être un connard mais au moins je me cache pas en jouant les gars biens, toi t'as besoin d'excuse, t'as besoin qu'on te baratine pour te sentir un peu importante. Je t'ai donné ce que tu voulais. Dégage maintenant.
Bon, c'est clairement dégueulasse de rejeter la faute sur elle, mais ai-je le choix ? Ai-je envie qu'elle me pardonne ? Pas vraiment. Je sais que ça ne marchera pas, aussi sympa soit-elle. Je l'apprécie mais clairement elle attend trop de moi et je ne suis pas prêt à lui donner ce qu'elle veut. Je lui ai juste donné le peu d'attention dont elle avait besoin. Finalement c'est mieux pour elle que ce soit terminé, elle souffrirait trop avec moi.

tout s’effondre autour de toi. l’image que tu t’étais faite de lui se noircit. t’as l’impression d’avoir affaire à une toute autre personne. il sert sa main sur ton poignet pour te repousser. ça te fait mal. mais tu l’dit pas. tu ne le montre pas. tu te contente de le foudroyer du regard. t’as envie de le faire disparaître. puis il s’en prend à toi. c’est au profil type du pervers narcissique que tu as en face de toi. il est incapable d’avouer ses torts ou d’assumer la responsabilité de ses actes, incapable de reconnaître les besoins ou les sentiments d’autrui et est continuellement en quête de reconnaissance ou de succès. il t’a plut par son côté flatteur et charmeur. et maintenant dès lors qu’il a eu ce qu’il voulait de toi, il se permet de te rabaisser. et il arrive à le faire sans soucis. tu bois ses paroles, comme s’il s’agissait de vérité. comme si bien que ce ne soit un manipulateur doublé d’un menteur, c’était à toi de ne pas te faire berner. comme si faire semblant que tout allait bien comme s’il n’avait pas lui même cherché à cacher l’autre blondasse. t’es plus vraiment en colère. t’es blessée. et ouais, tu vas dégager. de toute façon tu n’as plus rien à faire ici. pas après l’affront qu’il t’a fait. ouais c’est ça j’me barre. j’te laisse dans ton hypocrisie. tu ris jaune. lui ne pas faire semblant d’être un bon gars? il blague. c’est sur ! de toute façon ça me fera du bien de plus simuler. et tu fais volte face.

alma, alma.
beauté sanguine. elle m'avait plu tout de suite quand je l'avais vu. mais quand même. sa beauté n'a d'égale que sa colère, à ce moment là. je sais qu'elle me hait, et je peux comprendre. j'agis littéralement comme un cruel connard, comme si ces dernières semaines avec elle ne signifiaient rien. bon, je l'aimais bien, je m'étais peut-être un peu entiché, son petit cul me rendait dingue, je dois l'avouer. est-ce qu'elle méritait toutes les saloperies que je venais de lui débiter ? probablement pas. pas du tout, même. est-ce que je méritais de me faire traiter d'hypocrite ? c'est clair. je roule des yeux quand je l'entends dire qu'elle pourra arrêter de simuler, attaque classique de la meuf vexée. si elle pense pouvoir m'atteindre avec quelque chose comme ça, elle manque cruellement de répartie, mais tant pis. c'pas grave. elle se retourne pour se tirer.
j'attrape son poignet dans un mouvement un peu désespéré pour la forcer à se retourner. j'suis clairement gonflé, mais je sais aussi que j'ai totalement abusé. et... j'ai pas envie que l'un de ses frères viennent me casser la gueule.
- alma... excuse-moi, j'suis désolé...
est-ce que je le suis vraiment ? sans doute un peu, plus pour elle que pour moi. je me fous d'être un irréductible connard, mais quand même, elle mérite pas de souffrir autant. elle mérite pas l'humiliation qu'elle vient de vivre. c'est clair. putain, c'pas possible d'être aussi lunatique, j'ai aucune idée de ce que je dois faire vraiment. je sais juste que de toute façon... ça ne marchera pas, elle et moi.
- écoute, je m'excuse pour ce que je viens de te dire, c'était dégueulasse et tu le méritais pas, c'est moi qui ai fait de la merde.
faute avoue à moitié pardonnée ? mouais, je suis pas sûr de m'en sortir aussi facilement. je soupire, je passe une main sur mon visage, franchement dépité.
- j'ai pas été honnête avec toi, j'ai jamais voulu d'une relation exclusive et j'aurais du.. t'en informer.... est-ce que tu vas dire à tes frères de me buter ?

t’es prête à te barrer. comme il te l’a si gentiment demandé, mais bien sur il te rattrape. c’est un peu cliché. pas vraiment surprenant... il s’excuse une première fois. tu hausses les épaules, secoues un peu ton bras, t’as envie qu’il te laisse t’en aller. c’est fini. tu ne veux plus le voir. il te dégoûte. sa présence éveille en toi des envies de meurtres. il réitère, insistant sur le fait qu’il était le seul fautif dans cette affaire. tu fronces les sourcils. tu as connu des personnes lunatiques, mais lui, il bat des records. il n’y a même pas deux minutes il te reprochait le fait d’être trop naïve et là il semble culpabiliser. il est à la limite de la schizophrénie. et à vrai dire... ça t’ennuie. t’as fini ton cinéma maintenant? lâche moi. bien sur que non. il continue à faire son mea culpa - légèrement forcé... puis il te pose la fameuse question à laquelle t’a droit à chaque fois qu’un mec merde avec toi. et ça te fait rire. nerveusement - parce que t’es quand même indignée. et en colère. t’es sérieux là? t’es choquée. ouais t’as trois frangins. et ils ont la réputation d’être plutôt violents, mais tout de même. j’aurais pu, mais tu m’fais d’la peine là, j’vais t’épargner ça mon grand. c’est lui qui te donne l’occasion de le prendre de haut. il tend clairement le baton pour se faire battre. et puis, c’est pas comme si t’étais assez important pour que je les fasse se déplacer. c’est vrai, tu n’y avais même pas pensé. ça a durer combien de temps vous deux? quelques semaines. il ne t’a pas brisé le cœur, t’étais pas amoureuse... tu t’es juste sentie pas respectée au final.

bon, je me suis excusé, j'ai fait ce que j'avais à faire. la situation se retourne, alma se fout clairement de ma gueule maintenant. je suppose que je dois lui laisser ce plaisir, elle l'a mérité après tout. je ne lui en tiendrais pas rigueur, en grand prince que je suis.
elle me demande si je suis sérieux quand je veux savoir si ses frères vont me casser la gueule et jsuis rassuré quand elle me dit que non, parce que... franchement, je veux pas jouer les tafioles ou quoi, mais j'avais pas trop envie de me faire péter le nez. déjà parce que mon nez est top, je tiens à ma belle gueule, et en plus parce que... bah parce que je sais que le vinnie il est pas le genre à faire dans la détail. je souris, soulagé, ouais, je souris, comme un connard, plutôt content de l'entendre me dire qu'elle me fera pas l'honneur de faire déplacer ses frères pour une merde comme moi. et c'est tout ce qui compte. elle va se barrer, elle n'est plus en colère, elle me prend pour une merde donc... elle ne reviendra pas, mais, elle n'enverra pas non plus ses frères me mettre sur la gueule. c'est génial, putain. tj, t'es un génie. faut définitivement que je réutilise cette technique.
- cool ! je m'exclame, presque un peu trop enthousiaste, super, alors on est... d'accord toi et moi. parfait.
je hoche la tête pour la saluer et je rouvre la porte de mon appart. comme quoi, les choses peuvent bien se finir. même si alma me prend définitivement pour un taré et, de surcroît, pour un énorme fils de pute, je pense que je m'en remettrais, et elle, elle a réalisé qu'elle méritait mieux. paaaaaaaarfait.
- j'te... propose pas d'entrer du coup, hein... allez... salut ! je fais avant de me glisser dans l'appartement et de refermer la porte.
bon, et maintenant, faut que je vois si la blonde aux gros seins m'a laissé son putain de numéro pour lui dire de revenir...