graziellla & brionny ❊ petites confiances entre meilleures amies

Je suis avec Brionny, ma meilleure amie quand on ne nous voit personne peut dire que nous sommes meilleures amies. Elle et moi, nous sommes l’opposée. On se complète parfaitement nous sommes le Ying et le Yang en amitié. Je suis en jupe noire crayon et un petit chemisier avec des boots depuis quelques temps j’essaie d’être plus féminine pour aller travailler. Je veux être plus jolie pour l’homme que j’aime. Mais j’ai l’impression d’être transparente depuis six mois, depuis ce fameux baiser. Depuis on n’en a plus parler à croire qu’il s’est rien passé entre lui et moi. Le plus étrange dans l’histoire c’est qu’il m’a embrassé alors que sa femme était dans la salle de bain. Je sens encore sur mes lèvres la douceur et la chaleur de ses lèvres sur les miennes. Quand je rentre dans la voiture de Brionny, je lui fais un petit signe de la main. Je sais qu’elle cache quelque chose quand elle me regarde, elle a les yeux qui brillent. Le regard qui dit « je sais qu’un truc se passe », je ne vais pas lui dire que je suis amoureuse de mon patron qui a vingt ans de plus que moi. Je passe une main dans mes cheveux et je m’attache.

Nous sommes comme tout le temps dans un des nombreux cafés du centre commercial du « Hillsboro Mall ». Je viens de prendre ma commande et je vois le serveur s’éloigner et je regarde mon amie et lui dit : « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Y a un truc qui cloche chez moi ? ». Je lui fais un petit sourire je sens que je vais passer un interrogatoire, car depuis que Braden m’a embrassé, je ne suis plus la même femme. je sais qu’il n’est pas comme tous les autres, d’ailleurs il n’a pas eu beaucoup de mecs dans ma vie.

Tu sors du boulot, t'as posé ton aprèm pour voir Grazie, t'aimes bien passer des petits moments avec elle et en ce moment tu te focalises tellement sur ton taff que t'oublies parfois tes amies. Les vraies. Mais pas Grazie, tu peux compter sur elle et elle sur toi. T'as bien remarqué qu'elle était différente, elle s'habille mieux, fait plus attention, ça ne passe pas inaperçu. Evidemment. Brionny la petite fouineuse, tu meurs d'envie d'en savoir plus et t'as une petite idée de ce qui peut se tramer. T'as remarqué l'expression de Grazie quand elle sort de son baby-sitting, ce n'est pas la première fois que tu la vois après ses heures de boulot, alors t'as décidé de la cusiner comme tu sais si bien le faire. Evidemment, elle a remarqué tes regards et tes sourires malicieux, elle te connait, elle sait que tu trames un truc et alors que le serveur vous dépose vos commandes, elle ne manque pas de te poser la question. Alors Bree ? Pourquoi tu la regardes comme ça ? Allez, balance !
- Il est plutôt sexy ton patron, tu souffles, un sourire railleur sur les lèvres.
Tu passes une main dans tes cheveux, tu les attaches, puis tu lisses ta jupe.
- C'est pour lui que t'as arrêté de porter tes vieux jeans ? demandes-tu alors. Quitte à mettre les pieds dans le plat, t'y vas franchement. Ca te fait un peu rire et tu lui fais un clin d'oeil complice.
- Boh, allez, raconte Grazie, il te plaît ?
T'adores la mettre mal à l'aise, c'est un peu une seconde nature avec elle, en réalité elle est plutôt habituée à tes scènes, t'aimes bien la pousser dans ses retranchements, mais tu vas jamais trop loin, ça reste ta copine, t'as pas envie de te la mettre à dos, mais elle a besoin d'un petit coup de fouet. Surtout si elle veut se taper ce mec.

Je regarde mon amie, elle a ce sourire malicieux que tu lui connais depuis vos années lycées. Je passe une main dans mes cheveux, je suis nerveuse de lui dire ce que je ressens pour lui. Je n'ai pas honte de mes sentiments, mais elle sait que moi et les mecs c'est secondaire en temps normal. Elle trouve Braden sexy et elle a bien raison. Je lui réponds en rougissant :  « C'est juste un homme qui a beaucoup de charme Brionny … Puis il a la gentillesse de m'aider à comprendre des choses pour les cours…  »

Elle me parle maintenant de mes vieux jeans. Je les mets quand je sais que sa femme n'est pas à la maison. Ce début d'interrogatoire me met mal à l'aise. Je me mets à rougir de plus belle. Comment ne pas réagir comme ça. Je suis le contraire de mon amie. Je la trouve très curieuse quand même. Je me racle la gorge et lui dit :  « Je met toujours mes jeans c'est juste qu'ils sont sales en ce moment …  ».

Je ne sais pas lui mentir. Je sais bien qu'elle doit se douter de quelque chose. Je vois le serveur qui arrive avec notre commande. Je le remercie d'un petit hochement de tête et d'un petit sourire. Je bois une gorgée de mon café et je le pose en disant mon amie :  « Il se passe rien entre Braden et moi. C'est juste mon patron … ».

Graziella, elle te dit qu'il ne se passe rien, mais tu n'es pas vraiment convaincue. Ses vieux jeans sont sales et elle n'a rien d'autre à se mettre qu'une belle jupe crayon ? Bien sûr oui ! A d'autres. Tu roules des yeux, tu crois pas une seule seconde à ce qu'elle te raconte, et puis le fait qu'elle rougisse prouve bien que tu n'es pas loin de la vérité. Sûrement qu'il lui plaît ce gars, mais bon, tu ne vas pas insister plus que ça, pour le moment. Ou peut-être que si ?
- Bon, d'accord, si tu le dis. Tu sais s'il couche toujours avec sa femme ? tu demandes super sérieusement avant de lui tirer la langue. Je rigole ! Ca va, je te taquine.
Oui, t'es un peu cruelle de trouver ça drôle, mais t'aimes bien la taquiner, Grazie, elle est tellement plus... prude que toi. Enfin, prude ce n'est peut-être pas le mot, elle a toujours été moins à l'aise avec son corps que toi. En même temps, t'es typiquement le genre à étaler ta féminité, t'aimes plaire, ça déborde de toi, t'as toujours été plutôt charmeuse. Faut dire que t'aimes ça, attirer l'attention. Alors que Grazie elle, beaucoup moins.
- Et si on allait faire les boutiques après ce café ? Autant en profiter d'être ici pour faire quelques emplettes.
T'as pas vraiment besoin de vêtements, ton armoire est pleine à craquer de robes, de jupes, de chemisiers et de chaussures, mais t'aimes ça. Faut dire que t'aimes t'habiller et ton boulot te demande d'être quand même toujours plutôt bien sappée.
- Tu ne vois personne en ce moment ? Un mec à la fac, ou... je ne sais où.
Toi t'es casée depuis bien trop longtemps, alors les trucs croustillants, c'est de tes copines que tu les attends !

Je suis en train de quêtée la venue du serveur, mais il commence à traîner. Je sais bien qu’elle veut tout savoir, mais je ne sais pas si je dois lui dire. Je n’ai pas honte des sentiments que je ressens pour lui, mais je ne sais pas si c’est réciproque. Je dois bien ressentir quelque chose, sinon il n’aurait pas fait le premier pas. Je ressens encore la douceur et la chaleur de ses lèvres sur les miennes, je me mords la lèvre et passe ma langue sur ma lèvre et regarde mon amie et lui dit : « Tu veux savoir quoi ? Il ne se passe rien de particulier entre lui et moi … Puis c’est normal qu’il couche avec sa femme ne t’es pas d’accord avec moi ? ».

Je regarde Brio qui est toujours égale à elle-même. Je me cache un peu les cuisses, je suis mal à l’aise dans mon corps. Surtout quand je vois comment Brionny est bien dans ses baskets, je me sens tellement honteuse comparée à elle. Je la regarde et je lui dis : « Tu comptes vraiment qu’on fasse du shopping ? Tu sais comment je suis dans les magasins mal à l’aise et puis moi et les fringues tu sais bien comme je ne sais pas bien m’habiller et comme je suis énorme … ».

Je la regarde, elle recommence à me parler de mecs, je n’ai pas d’homme dans ma vie réellement, Braden est dans mes pensées tout le temps. Puis je lui dis : « Entre le baby-sitting et les cours, je n’ai pas le temps de voir des hommes puis les mecs de mon âge très peu pour moi tu vois … ». Je sais très bien qu’elle va remettre le sujet Braden sur le tapis. Je bois une gorgée de mon café et je le regarde puis je lui tire la langue.

T'observes Graziella avec un petit sourire, tu lèves les yeux au ciel lorsqu'elle dit répond littéralement à ta question, en vrai tu te fous pas mal que ce type couche ou non avec sa femme.
- Peu importe, Grazie, c'était pour rire !
Le serveur est revenu avec vos cafés, t'en bois une longue gorgée. Grazie n'est pas super motivée par l'idée de faire les magasins, elle dit qu'elle n'est pas à l'aise et pire que ça, qu'elle est grosse. Deuxième fois que tu lèves les yeux au ciel.
- N'importe quoi, tu soupires, t'es un canon, c'est dingue que tu le vois pas. Si j'étais un mec je viendrais te draguer direct, je te demanderais ton 06 et je ferais de toi ma reine, tu plaisantes un peu, mais le fond est vrai. Tu trouves que Graziella est une fille en or, et en plus, elle est un petit avion de chasse qui s'ignore et qui n'attend que toi pour le faire voler haaaaaaaaut dans les airs jusqu'au soleil.
Elle t'avoue qu'elle n'a pas le temps de rencontrer un mec, entre ses études et son boulot et que les mecs de son âge ne l'intéressent pas. Tu souris. Evidemment tu repenses direct à son patron.
- Je vois, tu préfères les mecs plus matures, ça se comprend, fais-tu, un sourire au coin des lèvres, Graziella Esperanza, je vais t'emmener faire les magasins et te trouver une de ces robes qui va te faire comprendre ton potentiel sexuel. Car telle est ma mission ! Et je mourrais si je n'arrive pas à l'accomplir !
Tu lèves la main pour lui faire un salut militaire, t'es volontairement théâtrale.

Je regarde Brio qui est en train de lever les yeux au ciel, comme toujours je tombe dans le panneau avec elle. Je lui tire à nouveau la langue, oui je peux jouer la gamine surtout avec elle. Je regarde mon amie qui prend une longue gorgée de son café, elle est tellement belle. Moi je suis tout son contraire, elle est tellement parfaite. Je la fixe et je lui dis : « Moi canon tu rigoles ou tu essayes de me faire plaisir … tu sais comment je peux être complexer par mon corps à cause de mon fichu manque de confiance en moi … Brio j’aimerais être comme toi tu es une super belle fille. Tu es trop gentille ma chérie, mais je t’assure que je ne suis pas comme toi … ».

C’est vrai que les hommes de mon âge ne sont pas mon genre, mon genre c’est Braden, un homme bien dans ses baskets. Talentueux, qui a son entreprise, il a créé cette entreprise à la sueur de son front. Elle remet le sujet fringues sur le sujet comme si j’avais besoin de nouvelles robes et j’en passe je lève à mon tour les yeux au ciel, je sais qu’elle a raison dans le fond, mais je ne veux pas paraitre superficielle. Tu regardes ton amie fait le salut militaire, tu essaies de ne pas rire, mais elle est toujours en train de faire la folle. Tu commences à devenir rouge écarlate, tu te demandes comment elle peut être aussi théâtrale.

Tu fixes Graziella, tu n'arrives pas à comprendre qu'elle n'ait pas confiance en elle. Faut dire que toi, t'as toujours eu un peu trop confiance en toi, en ton corps, en tes compétences, en ce que tu croyais. Tu t'es toujours affirmée, t'as commencé jeune, ça s'est intensifié quand t'as rencontré Julian et que t'as du assumer de l'aimer face à tes parents, t'as toujours porté votre relation à bras le corps. C'était ton devoir d'assumer votre relation. Parfois ton fardeau, surtout lorsqu'il s'agissait de tes parents. Grazielle dit qu'elle aimerait être comme toi. Tu penches la tête, t'es bien plus sérieuse d'un coup, tu dis:
- Tu ne voudrais pas être comme moi, tu souffles, presque grave.
Tu soupires, pince les lèvres, avant de lancer à ton amie:
- Ecoute Grazielle, les mecs... plus vieux, ils aiment les nanas qui ont du caractère et qui sont sûres d'elles, crois moi, tu marques une pause pour boire une gorgée de ton café avant d'ajouter, ils connaissent leur nana depuis des années, ils ont besoin qu'on ravive leur flamme, ils ont besoin de passion, de feu.
T'as l'air de plutôt de savoir quoi tu parles, et pour cause. Tu tiens ta tasse de café entre tes mains, tu la reposes calmement sur la soucoupe.
- Il faut que tu prennes confiance en toi, et je vais t'aider. Déjà, première leçon : sois indulgente envers toi même. Je te jure, faut que t'arrêtes de t'auto-flageller comme ça, faut que tu comprennes que t'as des atouts et pas que des défauts. Et ton premier atout, c'est probablement ce jolie petit cul que tu caches dans tes jeans. Et en matière de jolies petits culs à mettre en valeur, tu as devant toi... et bien, une experte ! Quelle chance !
Tu souris, tu ris même un peu. T'espères que tu vas réussir à la motiver un peu, t'as envie de l'aider, qu'elle puisse se sentir bien dans sa peau ! Au moins un peu plus !
@Graziella Esperanza

Je regarde ma meilleure amie, c’est la seule personne qui se doute que j’ai des sentiments pour un homme depuis tellement d’années. Elle est tellement adorable ma petite Brio, je l’adore plus que tout, elle arrive à me percer à jour. Puis je lui dis : « J’aimerais te ressembler, m’assumer comme tu le fais Brio. Tu es comme ma sœur tu le sais depuis le temps. Les hommes matures aiment aussi les filles simples et sensibles non ? ». Je me pose tellement de questions sur les hommes, mais je n’ai jamais connu l’amour charnel et cela Brio l’ignore. Elle semble tellement à son aise avec les hommes de façon général, je ne sais pas comment elle fait. Je passe une main dans mes cheveux, je sais qu’elle doit se douter que je n’ai jamais rien fais avec un homme. Je regarde mon amie, elle est tellement sûre d’elle, je me demande si un jour je vais être comme elle. Je lui dis : « Je sais qu’il ne cherche pas la même chose que tous les hommes de son âge, il est vraiment différent des autres … Il m’aide pour mes cours, on s’occupe ensemble de sa fille. Ce n’est pas un coureur de jupons, il m’apprécie pour ce que je suis psychologiquement même si physiquement je dois lui plaire. Je ne sais pas comment avoir confiance en moi Brio … Depuis le temps tu devrais me connaître … ». Elle me demande de prendre confiance en moi, mais c’est compliqué. Je me sens tellement mal dans mon cœur, je suis l’unique fille de la famille et je suis comme ma mère petite et frêle. Les hommes de la famille sont tous grands et costauds et rempli de confiance. Je regarde ma meilleure amie en lui disant : « D’accord, mais pas des fringues hors de prix tu sais que je n’ai pas les moyens de m’en prendre des tonnes … Moi j’ai du potentiel ? Brio je suis une femme banale en comparaison à toi … Je sais que tu me dis ça pour être gentille avec moi … ». J’aide mes parents à rembourser le crédit pour mes études avec une partie du salaire que Braden me verse. Personne n’est au courant, je veux les remercier comme ça.  

Tu la regardes et tu l'écoutes, elle répète qu'elle voudrait te ressembler, avoir confiance en elle comme toi, elle te demande si les hommes aiment les femmes sensibles et tu hausses les épaules, tu ne sais pas lui répondre, tu n'aimes pas les mecs sensibles qui aiment les femmes sensibles, sans doute... Tu voyais dans ta propre émotivité une forme de faiblesse et ça te rendait dingue de ne pouvoir la contrôler. Mais t'étais de ces nanas qu'on jugeait "forte", la tête haute, toujours prête à foncer et à défendre ce qui lui est dû. Finalement la langue de Graziella se délie, elle te raconte que "Il" n'est pas comme les autres hommes, et elle parle évidemment de son patron. Tu souris, victorieuse.
- Ah ! Ah ! J'avais raison ! T'en pinces carrément pour lui !
Tu tapes dans tes mains, trop fière d'avoir réussi à lui tirer les vers du nez comme ça.
Puis Graziella repart dans son auto-apitoiement, elle se trouve banale, et en plus elle n'a pas d'argent. Tu roules des yeux, t'es bien décidée à faire quelque chose et donner un petit coup de fouet à ton amie, parce qu'elle en a clairement besoin. Tu termines ton café d'une traite.
- Ecoute Grazie, l'argent n'est pas un problème. Et tu sais très bien que je ne suis absolument pas "gentille", par pitié, tout sauf ça. Non. Je te dis la vérité, parce que je suis ton amie. Si t'étais un boudin je te le dirais tout pareil, fais-tu, accompagné d'un clin d'oeil. Tu te lèves de ton siège et tu fais signes à Graziella de se bouger aussi, même si elle n'a pas encore totalement vidé sa tâche.
- Allez, allez, je vais t'offrir une de ces robes dont il va se souvenir, et tu vas m'aider à choisir de la lingerie, j'ai prévu une petite fête sexy pour le retour de Julian.
Tu sortis de ton sac ton porte-monnaie pour en extirper un billet que tu laissas sur la table avant de faire suivre à ton amie de te suivre pour vous rendre dans les boutiques.