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 Attendons le bus ¤ Libre

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MessageSujet: Attendons le bus ¤ Libre    Attendons le bus ¤ Libre  EmptyMer 19 Déc - 15:08


César & Libre
Ne courez jamais après un autobus ni après une femme, il en arrive toujours d'autres dans les cinq minutes.

Écrire sur Schopenhauer n’est pas le meilleur moyen de remonter un moral incertain. Je crois que toute ma vie, j’ai eu l’ambition de ce livre que je n’écrirai jamais. Je peux le dire maintenant. C’est comme faire ses valises sans partir. J’avais voulu le faire en cinq volumes, et pourquoi pas dix volumes, ou trente-deux volumes de Schopenhauer, pourquoi ne pas fantasmer sa vie à l’infini, comme toutes les vies que j’ai parcourues, toutes les vies que j’ai résumées, et la mienne qui passe, je sens qu’elle passe, je le sens au niveau de mes genoux qui rouillent en silence, sans rien dire, et j’ai presque l’impression de voir la vieillesse tout près de moi, comme un ami d’enfance que je retrouve par hasard. Est-ce que nous faisons tous une sorte de bilan ? Et que devrais-je dire alors de ma vie, maintenant que j’ai trente-quatre ans, que j’ai appris la seule chose qui vaille : la perte du bonheur. Je travaille toujours en tant que flic. Ce qui est paradoxal pour quelqu’un qui veut absolument oublier ce qu’il a vécu ici. C’est une occupation professionnelle qui me procure assez peu d’occasions de rencontres féminines. Parfois, il y a de nouvelles stagiaires, mais je me sens si vieux que je n’essaie plus de les séduire.

La sensualité, j’y pense souvent. J’ai été si maladroit avec les femmes, si ridicule dans mes histoires. J’ai vécu à l’étroit, et je comprends maintenant que tout est lié à cette histoire d’étroitesse affective de mes parents. J’ai vécu la vie d’un homme timoré à l’idée de l’immensité du monde. J’ai été incapable de voyager, et j’ai toujours regardé les cartes postales de mes parents avec frayeur. Tout juste suis-je allé quelquefois en Suisse à la recherche de quelque chose, mais je n’ai jamais su très bien quoi, sûrement une pulsion du calme et du refuge. Mais attention, il ne faut pas croire que ma vie n’est pas palpitante. La preuve je suis posé à cet arrêt de bus depuis maintenant trois bonne heure à attendre qu’un de ses mômes descendent de sa planque. Mes collègues sont au chaud dans la voiture et moi je me les gèle ici sous la pluie. Oui il y a de grave injustice dans ce monde. Puis il est certain que je vais finir par me faire repérer. Vous en connaissez beaucoup des fous qui laissent passer cinq bus alors qu’il pleut à torrent ? Alors avouez, ma vie est trop cool non ? Alors que je sombre doucement dans une douce folie, une voix m’extirpe de mes songes. Je ne sais pas vraiment si c’est à moi que l’on s’adresse ou à un autre. Je regarde autour de moi avant de regarder à nouveau la silhouette qui me fait face. « Pardon ? »

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MessageSujet: Re: Attendons le bus ¤ Libre    Attendons le bus ¤ Libre  EmptyMer 19 Déc - 18:48

Comme si tu avais vraiment besoin de passer deux heures à réétiqueter toutes les conneries que ces débiles de flics ramènent de leurs patrouilles… un guidon de vélo ? Sérieusement ? Sans le vélo au bout ? Je soupire, ce métier me plaisait de base… parce que je suis une curieuse de nature, mais là… on était tombé bien bas. Bref, je finissais quelques bricoles, voulant à tout pris sortir d’ici pas trop tard. Non seulement je m’étais engagé à aller aider le père Jones avec les petites racailles du quartier, mais en plus je devais passer voir Zelda. Je n’avais aucune envie d’aller à l’église, depuis la mort de Molly du moins, j’avais développé une aversion pour l’église, pour les sermons, les belles paroles… Je rejoignais le vestiaire, retirant mon uniforme règlementaire pour retrouver le confort de mes propres vêtements. Manteau sur le dos, il ne faisait clairement pas assez chaud pour se balader en robe, je quittais le commissariat. Je n’avais pas pris la peine de lier des amitiés avec mes collègues. Sans doute parce que les seuls m’ayant adressé la parole avaient eu la bonne idée de commencer par « ma jolie » ou « poupée »… crétins.
Je quittais donc les lieux, attendant le bus pour me rendre à l’église. Une petite heure d’enfer, c’est peu cher payé pour ne pas avoir le père Jones sur le dos, il était inquiet de mon manque d’intérêt, de ma colère, ce que je pouvais comprendre. Même si cela m’emmerdait clairement. Les gamins du coin étaient clairement des petites frappes sans cervelles… y a rien à faire de plus que leurs mettre de bonnes tartes en pleine face, ça remet bien le cerveau dans le bon axe, non ?! Quittant l’église, je marchais vers l’arrêt de bus, voyant de loin une silhouette qui y attendait. Mais il était déjà là à mon arrivée celui-là. Je n’aime pas du tout les gens louches… Je gardais mon cap, je n’avais pas peur, bon j’aurais sans doute mais tant pis. Vous comptez élire domicile sous cet arrêt de bus ? Amabilité zéro. Et le fait qu’il me demande de répéter n’allait pas arranger mon humeur. Je disais… est ce que vous avez élu domicile sous cet abris bus ? Je vous ai vu ici même en arrivant il y a plus de deux heures… Je fronçais les sourcils, loin d’avoir l’air de dormir dehors… je ne voyais vraiment pas pour quelle raison il pouvait faire le piquet ici.
Spoiler:
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Zelda Walsh
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MessageSujet: Re: Attendons le bus ¤ Libre    Attendons le bus ¤ Libre  EmptyMer 19 Déc - 19:05

Tu resserres les pans de ton manteau autour de toi, il ne fait pas franchement chaud aujourd'hui. Tu aurais vraiment dû prendre une écharpe mais tu l'avais oublié à la caserne et si tu y avais encore mis les pieds un jour de congés, à n'en pas douter, on t'aurait botté le derrière en t'accusant de ne pas savoir faire autre chose que de travailler. Ce qui était faux. Mais tu aimais trainer là-bas. Tu aimais les membres de la caserne.

Mais non, aujourd'hui, c'était pour passer du temps avec @Andy Richards que tu avais bravé le froid au lieu de rester bien tranquillement en siroter du chocolat chaud à la coloc. Elle valait bien ce menu sacrifice, et bien plus. Vous vous étiez données rendez-vous à l'arrêt de bus près de l'église car tu savais qu'elle y avait rendez-vous. Étant donné que tu n'habitais pas loin, il était logique que tu fasses le trajet à pied. Tu n'avais même pas pris la peine de visser tes écouteurs dans tes oreilles pour écouter de la musique et peupler la route. Le temps que tu le fasses, tu aurais déjà été rendu.

Et d'ailleurs te voilà avec l'arrêt de bus en vue, ce qui te pousse à froncer les sourcils. Andy est déjà là, mais elle ne semble pas être seule. Un homme se trouve là également, et à la posture qu'adoptait ta meilleure amie, leur discussion n'avait pas l'air des plus cordiales. Soucieuse d'éviter tout conflit inutile et sachant les prédispositions colériques dans lesquelles se trouvaient ton amie en ce moment - ce que tu comprenais, bien évidemment - tu avais couvert la distance restante d'une foulée rapide.

« Andy, hey ! J'espère que tu m'as pas trop attendu ? »

Tu lui ouvres un sourire avant de te tourner vers l'homme... et te figer net. Cet homme, tu le connais, il n'y aucun doute possible. Premièrement, parce que tu es physionomiste. Deuxièmement parce qu'il était apparu à un moment de ta vie particulièrement marquant et traumatisant.

« Delarche ? @César Delarche ? »
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MessageSujet: Re: Attendons le bus ¤ Libre    Attendons le bus ¤ Libre  EmptyJeu 20 Déc - 10:33

Ma vie c’est toujours résumé à attendre. Attendre, l’opportunité, attendre de grandir, attendre de me foutre dans la merde… Ah ça qu’est-ce que j’ai su le faire jusqu’à présent. Alors attendre qu’un mec veuille bien sortir de chez lui avec, en main, un minimum de preuves pour l’arrêter ça ne me parait pas déconnant. Dommage que ce soit aujourd’hui et que je n’ai pas trouvé meilleur point de chute pour m’abriter que cet arrêt de bus. Heureusement en pleine semaine et aux heures de boulot, il y a moins de passage. En tout cas je peux vous dire qu’il y a 4 fenêtres à la verticale sur ce bâtiments chacune d’entre elle contient 16 petits carreaux vitrés, ça doit pas être de tout repos de les nettoyer… Oui je me fais chier, je vous ai dit que ça faisait trois heures que j’attendais… Une voix fini par m’extirper de mes songes, manquait plus que quelqu’un me parle, je ne suis pas d’humeur, j’ai froid et je suis en train de choper une pneumonie. Puis ces deux couillons qui me lorgnent au loin dans leur voiture…. Je lève les yeux vers la douce silhouette, dommage qu’il n’y ait que sa silhouette qui soit douce, pour le ton de sa voix et son regard accusateur on repassera. « Aucun des bus depuis plus de deux heures ne me convient… aujourd’hui vaut mieux être prudent et éviter de monter avec n’importe qui… » je hausse les épaules légèrement, je vais passer pour un fou c’est certain… en espérant qu’après ça elle laisse tomber. On ne parle pas aux mecs bizarres, surtout lorsqu’on est une jeune femme seule…  Puis elle se tient devant moi je ne vois plus l’entrée du bâtiment. En tout cas si cette jeune femme m’avait repérer ceux d’en haut doivent bien se marrer. J’arrête pas de dire que ce genre de planque c’est pourri, surtout que je ne suis en rien planquer. Merde j’en ai marre de bosser avec des bras cassés…

En voilà une deuxième et elles ont l’air de se connaitre merde, voilà que je vais assister à une réunion Tupperware. Je les entends d’ici piailler « oh tu sais que Dylan bah maintenant il sort avec Brenda, ba ouai carrément il a trompé Kelly… »  Je vais me taper un remake de Beverly Hills, finalement je vais le prendre ce putain de bus. Je m’enfonce doucement dans le col de mon manteau, espérant que la jolie blonde passe le message à sa copine, je suis trop bizarre pour qu’on me prête de l’attention. J’essaie de me frayer un chemin visuel entre leur paire de jambes, elles sont toutes les deux en robes j’espère que ça va pas être pris pour du voyeurisme, il manquerait plus qu’elles appellent à l’aide histoire de bien foutre en l’air ce qu’il me reste de couverture… J’ai presque réussi à atteindre mon but lorsque j’entends mon nom. Je relève la tête vers la demoiselle. Je suis pas physionomiste pour deux sous mais elle je pourrais la reconnaitre même au milieu d’une foule. « Zelda… » Oui son prénom je m’en souviens aussi, disons que j’ai fini une bonne trentaine de fois ce jeu dans mon adolescence lointaine… « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle vient prendre le bus connard ! Il y a que toi qui reste là par plaisir ! Puis elle est d’Hillsboro. Bon d’accord j’ai pas d’autre question con ! Je me redresse légèrement perdant de vue l’entrée du bâtiment. « Enfin je veux dire comment vas-tu ? »

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