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 Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane

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Héra Espina
Héra Espina
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› arrival date : 07/12/2018
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MessageSujet: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptyMer 26 Déc - 12:19


Héra & Wane
Salle noire, ruelle sombre
T'es attiré par le royaume de l'ombre
Tu t'imises peu à peu dans leur monde de pénombre
T'espère faire parti de cet univers ou juste tu encombres.

Il est tard, je sors du The Mellow Tiger où putain j’ai encore trop bu. Faudrait peut-être que je pense à me ranger un jour, mais cette vie est tellement plus… drôle. Oui, non juste plus divertissante.  Je ne me vois pas aller bosser comme un de ces foutus moutons. Je ne suis pas faite pour vivre leur misérable vie. Je suis juste là pour attendre celui qui éteindra enfin la mienne. Car oui faut pas se leurrer je ne vivrais pas bien vieille. Un jour, l’un de ses artistes en mal d’amour me fera la peau puisqu’il n’aura plus rien à perdre. Ou un flic qui tentera de jouer au cowboy dans le camp finira par tirer dans la foule. J’ai déjà pas mal pensé à ma mort, c’est con à mon âge parait-il mais il n’y a pas d’âge pour finir entre quatre planches. Des cris au loin me tirent de ma torpeur. Deux camés sont en train de se mettre sur la figure, super dans peu de temps les flics vont débouler. Je les contourne en passant par une petite ruelle, si il y a bien un coin de la ville qui put l’insalubrité c’est bien celui-là. N’importe qui prendrait ses jambes à son cou pour partir de là le plus rapidement possible. Pourtant mes talons claquent le sol d’une manière tranquille. Je ne suis pas en état de me dépêcher, la consommation abusive de vin nuit irrémédiablement à l’équilibre. Puis sérieusement, il est tard, c’est un soir de pleine semaine, j’vois pas qui viendrait trainer les rues. A cette heure-là les camés sont bien trop défoncés, ils vont attendre l’aurore pour émerger. Des pas raisonnent brusquement derrière les miens, je me retourne brièvement, une silhouette se dessine dans la peine ombre, un homme je pense. Je continue mon avancée, un peu moins rassurée peut-être, j’allume une cigarette que je garde jalousement entre mes lèvres. Les pas s’accélèrent à moins que ce ne soit moi qui divague avec les effluves d’alcool. De toute façon je suis presque arrivé au camp. Puis connaissant mon père, il a juste demandé à l’un de ses chiens de garde de me suivre pour me foutre la frousse une bonne fois pour toute afin de me faire passer l’envie de continuer mon petit jeu. Je tente de me retourner discrètement juste pour vérifier. L’homme avait bien avancé. Je peux difficilement me retourner pour accélérer le pas. Cela semble bien tard… Et au vu de sa tenue il ne ressemble en rien à un indique de mon père. Je tourne rapidement dans une ruelle totalement sombre. Je me mets sur le côté dos contre le mur espérant faire disparaitre ma silhouette. De là où je suis-je peux apercevoir l’entrée du camp. Si je cris un peu fort peut-être viendra t'on me chercher ? Pourquoi la panique me prend soudainement ? C’est juste un mec qui rentre chez lui. Putain Héra faut vraiment que tu arrêtes de boire.
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Wane Taylor
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MessageSujet: Re: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptyJeu 27 Déc - 19:15

Je venais de passer la soirée à mater Shay, enfin pardon Jennessa devant chez elle. Elle a pas de rideaux, c'était trop facile. Mais bon elle était encore avec cet imbécile d'avocat.. Je voulais le tuer lui et lui couper la queue, elle était à moi. Ah oui j'ai oublié de vous dire, bonjour... Je suis de retour. Ma petite entrevue rapidement avec la brune au gros sein et au joli cul m'avait remis d'aplomb. C'était bizarre n'est ce pas mais voila, j'étais de nouveau présent, elle avait libéré en moi ce que je refoulais depuis des mois maintenant. Je passe devant une sortie d'un bar, je me pose sagement dans la pénombre sur le trottoir d'en face pour regarder ces déchats de la société déambuler dans les rues, lorsque mon regard se pose rapidement sur cette jeune femme. totalement bourrée si je peux dire mais parfaite. Ma respiration se calme un peu plus, mes poings se resserrent, je décontracte mes muscles. Je l'a regarde pendant de longues minutes avant qu'elle se mette à partir d'ici avec sa cigarette. Personne l'a ramène? N'a t-elle jamais vu des films d'horreurs ou simplement les informations? Il y a plein de disparitions étranges dans ce monde. Surtout de jeunes femmes aussi magnifique. Je marche en relevant mon col roulé, puis mettant ma capuche. Les mains dans les poches sur la regarde, il faisait nuit certes mais c'était parfait, les lumières de la rue l'éclairait à chaque passage sous celle-ci. Je pouvais maintenant mater en paix. J'ai l'impression que mes pas se font rapidement entendre, elle se retourne, je tourne mon regard en baissant la tête, disparaissant à un moment tournant dans une autre rue. Il faut que je sois à nouveau un peu plus invisible. Une ruelle, elle y était retranché quand elle m'a entendu marché. Je marche sur la pointe des pieds, ne faisant aucuns bruits. Elle était la devant moi, de dos. Je souris génial, ma proie était facile en faite. Le piège se referme. Je saute sur elle tel un chat à l'affût, mettant ma main sur sa bouche en la tirant pour la sortir de là, partant ailleurs dans un autre coin. On était bien trop proche des habitations ici. Je connais un endroit sympa. "Calme toi... Je te veux aucun mal.." Quoi que. Je lui met un grand bonnet noir sur la tête. Ma main, recouverte d'un gant de latex, toujours sur sa bouche, j'avance en longeant les murs. Quelques ruelles plus tard, je l'a balance contre un mur, il y avait seulement mes yeux qui dépassaient. Je prend une ficelle pour lui attacher les mains et les pieds. Elle se retrouve au sol assise. "Alors... On se balade la nuit..." Mon dieu que ça faisait du bien de prendre du service. J'en bandais. Elle devait surement le remarqué même si il faisait nuit, la bosse à travers mon pantalon était présente. L'excitation du meurtre.

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MessageSujet: Re: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptyVen 28 Déc - 11:08


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Je passe le plus clair de mon temps à trainer les rues de jour comme de nuit. En ville on sait plus ou moins qui je suis et surtout où je vis. Les camés font attention de ne pas m’approcher, ils ne veulent pas finir dans le fleuve à nourrir les poissons… Je ne risque pas grand-chose. Depuis ma plus tendre enfance je suis protégée par mon nom. Alors les rues, de jour comme de nuit, ne m’ont jamais fait peurs. Enfin jusqu’à ce soir en fait. Je ne sais pas si c’est l’alcool ou cette silhouette aperçue au loin, mais une sorte d’angoisse me prend.  Je tente de disparaitre dans une ruelle adjacente dos au mur je fais qu’un avec l’obscurité. Ma respiration est saccadée, j’essaie pourtant de la maitriser, mais je n’entends que mon souffle. La rue semble de nouveau déserte. Je me décolle du mur afin de me pencher légèrement vers la rue qui semble s’être vidée de son occupant. Oui je suis vraiment trop conne, il faut vraiment que j’arrête l’alcool, ça commence à me rendre parano’.  J’avance doucement vers la lumière prête à reprendre ma route lorsque je sens des bras m’encercler soudainement, j’allais hurler mais mon cri meurt au creux de la main de mon agresseur. Comme une souris prise au piège je tente de me débattre t’en bien que mal. Je tape du pied espérant que l’un de mes coups de talon finisse par écraser son pied, sur la surprise il aurait lâché son étreinte mais je ne semble arriver à rien. Son étreinte est puissante et je ne suis pas bien épaisse, je n’ai pas plus de force qu’une mouche surentrainait. Comme une chienne enragée je tente d’attraper la paume de sa main avec mes dents, une morsure pourrait faire l’affaire. Mais je n’arrive à rien. Et voilà qu’il m’annonce qu’il ne me veut aucun mal ?  Il m’a cru assez conne pour le croire ? Vraiment ? Je continue de me débattre il faut que je parte loin le camp n’est pas très loin et arriver aux abords il ne pourra plus rien. J’ai bu mes réflexes ne sont pas aussi bon. Je tente de me glisser sous ses bras, au moins lui faire face voir son visage d’enflure. Une main me lâche rapidement pendant que l’autre continue à maintenir la pression sur ma bouche appuyant ma tête contre son torse. Je peux sentir son odeur elle me répugne. Un sac ou peut être un bonnet vient se loger sur ma tête, j’en profite pour me dégager, il n’a qu’une seule main pour faire pression sur moi, cela me semble plus facile. Je fais un pas manquant presque de me casser la figure, mes jambes tremblent je semble avoir perdue le contrôle. C’est bien la première fois que cela m’arrive… Il me rattrape rapidement, bien trop rapidement. Je sens mon corps heurter un mur, l’impression subite que mes os déchirent la chair de mon épaule. Je suis qu’une poupée de chiffon… Mon épaule me fait souffrir, à moins que ce soit le bras tout entier… De l’autre main je retire rapidement le bonnet, la silhouette est sombre, son regard est ténébreux. Je tente de le repousser à coup de pieds, mais c’est trop tard, je suis au sol et il le sait mieux que moi, il a la maitrise totale des évènements. Je me retrouve ligoté au sol. J’ai froid et pour la première fois de ma vie, j’ai peur, je suis terrifiée. Je tente de hurler, mais je semble bien trop loin de tout. Ses yeux me fixent, ses mots me transpercent. « Enfoiré… » Je tente d’une main d’accéder à aux poches de mon perfecto mais la douleur émanent de mon bras est atroce, elle m’arrache une grimace à chaque mouvement. « Et maintenant tu comptes faire quoi ? … me tuer ? » Je le regarde dans les yeux, un regard de défiance, mais à quoi bon il fait ce qu’il veut, vu d’ici je n’ai pas plus de vie qu’un pantin en bois. Ma seule chance de m'en sortir vivante est que l’un de ses camés passe à un moment donné. C’est mon seul espoir de toute façon… qui aurait cru que ces déchets de la société pourraient représenter un jour un espoir…
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MessageSujet: Re: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptySam 29 Déc - 20:13

Je remarque au combien ça me faisait du bien tout cela, le fait de poursuivre des gens, de les regarder dans la pénombre avant de finir sur eux en surprise. D'apprendre leur fait et gestes, leur vie, savoir tout d'eux. Oui vous pensez quoi? Cette fille là que je regarde, je l'avais suivis plusieurs jours avant, plusieurs semaines, j'avais essayer de savoir son mode de vie, ses petites habitudes, là où elle passe souvent. J'avais remarqué ce bar, elle était une petite junkie un peu, elle se pensait libre comme l'air. Une sorte d'électron qui ne voulait appartenir à personne et encore moins se sentir suivi par les caniches de son petit papa. J'avais remarqué les différentes ruelles non éclairés, les camés qui y passaient le plus clair de leur temps. Mais c'était pas eux qui me faisait le plus peur, c'était la lumière. Elle ne devait pas appercevoir mon visage jusqu'au moment où je l'aurais voulu. Pourquoi? Parce que si je montre mon visage c'est que la fin sera bien plus proche pour elle. C'est que je l'a tuerai. et oui la dernière chose qu'elle risque de voir de ce merveilleux monde où nous vivons c'était mon regard noir et mon sourire de sadique alors que mes mains seraient simplement entrain de resserrer son cou si pâle. Le jeu était pour moi magique. Le cache cache entre le chat et la souris. La proie était parfaite, le stresse montait en elle et c'était meilleur, moi? Elle me procurait l'envie, mes mains me démangeait et très concrêtement ma queue aussi. C'était l'excitation du retour dans le game. Le feu de l'action m'avait manqué ohh oui. C'était nul en faite ma vie banale que j'essayais de vivre, se planquer derrière quoi? Une déception amoureux. Merci Jennessa de m'avoir ouvert les yeux. Attention c'est bientôt ton tour aussi. Mais pour l'instant je me concentre sur ma petite proie, si facile d'accès. Bon j'espère pour moi qu'elle n'est pas championne de karaté. Je suis pas prêt pour cela. Il faudrait que je m'y mette peut-être? Bref... C'était mon moment d'attaquer. Elle essayait de se débattre et de crier et non, ma main la serrait un peu plus, elle essayait de m'écraser le pied. Pauvre petite... Si débutante, si fragile. Elle croit que je suis né de la dernière pluie ou quoi? J'avais écarté les jambes justement pour cela qu'elle ne me fasse pas ça. Les femmes en talons. Je rapproche mes jambes par la suite, zone sensible au cas où. Alors que je l'a jete contre un mur pour la sonner un peu plus, je m'approche d'elle pour lui attacher les mains et les jambes. Je l'a regarde pendant que je lui enlève son bonnet noir. Qu'elle retrouve un peu la vue, sans vraiment moi me dévêtir. Ca serait trop simple. Je suis pas encore sur de la tuer dans les minutes à venir. "Enfoiré? Que ça sonne magnifiquement bien à mon oreille." J'avais appris à crée un accent pendant mes attaques. Pourquoi? Parce que mon accent anglais serait trop facilement remarquable sinon, ça serait encore plus cramer. Il ne doit pas y avoir 4682 anglais dans le coin vu le bled où je me suis perdu. Donc bon. "Hum... Te tuer? Oui... Mais pas de suite. C'est que le début de l'amusement." Je tourne autour d'elle en la relevant, elle fouillait dans sa poche. "Tu crois vraiment que je vais te laisser faire un truc avec ton portable? Même pas en rêve. Je suis pas dupe." Je sors celui-ci de sa poche rapidement alors que je le met directement en mode avion. On doit changer d'endroit maintenant. Elle me facilite pas la tâche. Je l'a prend sur mon épaule tel un vulgaire sac à patate après lui avoir mis un foulard autour de la bouche. On se balade dans la rue, pour s'éloigner de ce coin. Elle se débatait c'était trop simple, je lui fous une magnifique branlée avec ma main sur ses fesses. Hum elle rebondisse bien. 5 ruelles plus loin, je l'a remet contre un mur. Je commence à balader mes mains sur elle tout en me collant contre son corps, ma jambe entre les siennes pour l'empêcher de lever un genou. De toute façon elle était encore attachée. "Courbes parfaites..."

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MessageSujet: Re: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptyJeu 3 Jan - 14:03


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Je savais que j’étais promise à un certain enfer, à force de passer mon temps à tenter de détruire tous ceux qui croisent ma route, un jour ou l’autre j’allais avoir le retour de bâton. Mais je ne l’avais jamais imaginé aussi violent. Celui-là était aussi inattendu que sordide. J’avais beau essayer de réfléchir je ne vois pas d’issus possible, si ce n’est un regain de compassion de la part de mon ravisseur, autant croire au père noël, c’est de saison en plus. Mon regard avait déjà parcouru une bonne dizaine de fois les environs, je ne vois rien, personne… Je pensais avoir perdu l’envie de vivre il y a déjà bien longtemps, pourtant me retrouver là me fait prendre conscience que ce n’est qu’une illusion pour me donner le courage d’affronter les jours suivants. Si ne pas voir l’aube se lever demain matin m’importait guère, je ne chercherai pas à fuir, je resterai passive à attendre qu’il veuille bien sonner le glas. Seulement j’aime plus que tout voir les lever de soleil. Une espèce d’espoir je crois, c’est ce qu’un con de psy’ vous direz surement. J’aimerai tant ne pas me donner en spectacle pour une fois. Ne pas lui donner le plaisir de voir qu’il me terrifie ou me blesse. Rester passive à le regarder me détruire. Mais je n’y arrive pas, je n’arrive pas à m’empêcher de me tortiller pour me dégager de son étreinte perverse. Mon corps est brusquement retenu par un mur, me déchirant les chairs par la même occasion. Il est tard, le soleil est couché depuis bien longtemps, je ne sais même pas quelle heure il peut être réellement, tout ce que je sais c’est que j’ai froid. Je suis gelée, mon corps tout entier est pris de tremblements. Sa voix m’atteint comme un coup de poignard à chaque mot. Je ne l’écoute pas. Je suis ailleurs. Je cherche. Ma main glisse dans ma poche. Je sais que mon portable y est rangé, je sais aussi qu’il n’est pas idiot. Mes mouvements tentent de se faire discrets, je ne le lâche pas des yeux, je tente de lui paraitre attentive. « Quel est le but ? Si tu cherches une gamines pleines aux as, à rançonner, tu t’es carrément trompé de quartier. » Mes yeux ne le quittent pas, mes doigts continuent leur course t’en bien que mal. Je sens mon téléphone je ne suis plus très loin. Il me suffira d’appuyer sur la touche d’urgence, un gamin de deux ans peut le faire d’un doigt. Il s’approche de moi, mes gestes commencent à être plus brusquent, c’est fichu… Il me redresse est attrape l’objet t’en convoité, sans lui je ne peux plus rien. Je déglutie en le regardant m’enlever ma seule chance viable de m’en sortir. « Non mais tu sembles très con… J’aurais dû rentrer depuis une heure déjà, j’ai joué les prolongations… » Je le regarde plein d’aplombs avant de poursuivre « Mon portable est toujours pisté ils ont dû depuis longtemps activer le mode de recherche pour me ramener de grès ou de force chez moi. » Qui ils ? Je ne sais pas moi-même je bluff, mon regard ne quitte pas le sien, mon air est sérieux, mais je bluff. Personne ne me cherchera avant demain matin et encore… J’espérais juste être assez convaincante pour immiscer chez lui un doute. Un mec qui doute fera toujours une erreur à un moment ou à un autre… Je ne sais pas si c’est mon monologue mais il finit par me remettre un bandeau sur la bouche. Et comme le ferai un gamin avec une poupée, il me soulève pour me mettre sur son épaule. Adieu dignité. Je grogne mon épaule me fait mal. Si je lui fais perdre l’équilibre, je tomberai c’est sûr mais cela me laissera peut-être le temps de fuir ? Avec des liens aux pieds ? Je tente tout de même de me débattre, seul moyen de ne pas me laisser abattre. Pour la seconde fois mon corps atterri vulgairement contre un mur. Mes liens commencent à se desserrer à force de me débattre. Mes poignets sont fins très vite ils finiront par se faufiler entre les mailles. Ses mains parcours mon corps, il me donne envie de vomir. Je jure, que je vais lui couper phalange par phalange juste pour lui faire passer l’envie de recommencer. Mes mains parcours le sol à la recherche d’un objet qui pourrait m’être utile. Le foulard toujours sur la bouche de grogne comme puis le sommé d’arrêter. Son regard est ancré dans le mien, il a plutôt intérêt à m'achever, car jamais je ne l’oublierai…  
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MessageSujet: Re: Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane   Les rues sont mortes et moi je meurs ¤ Wane EmptyVen 4 Jan - 15:33

Son corps était pris de tremblements, je souris, j'étais fier de moi. Je m'en fous si elle meurt de froid ou si elle avait juste peur. De toute façon, elle va bien disparaitre de la circulation de la Terre à un pauvre moment donné. J'espère qu'elle n'était pas trop aimée par ses proches ou même par un pauvre copain qu'elle pourrait avoir. Personne ne viendra la sauver. Une rançon? Sérieusement... Comme si c'était dans mes habitudes de demander ça, la seule fois où j'ai pas tué la nana et son gosse c'était pour que mon casier judiciaire puisse être supprimé. Et j'avais perdu la femme qui partageait ma vie en faisant ça, elle avait perdu le bébé par la même occasion. donc comment vous dire? J'avais d'être chose à faire. Et de clairement bien plus important. "Je n'ai pas à chercher des gamines pleine aux as. Tu me suffis, et demander une rançon? J'aurais pas le temps tu seras sans vie avant. " Je souris un regard bine sombre. Mais plein de lueur tout de même. J'imagine déjà son corps sans vie. Je l'a regarde, elle en devient chiante. Elle veut me faire peur? Mais d'ici quelques minutes elle ne bougera plus, elle ne parlera plus. Qu'elle continue comme ça et elle va moins respirer. Je n'en pouvais plus d'écouter sa voix. J'en devenais fou. Merci ma raison d'avoir quitter l'appartement de Jennessa car bizarrement, j'étais tombée sur elle. Et ma soirée ne pouvait pas ne mieux se terminer. J'étais énervé et elle tombait bien. Une brune, seule au monde, complètement bourré. Pauvre fille. "Oh arrête... Les sbires de ton père serait déjà là depuis bien longtemps." Je lève les yeux au ciel. Elle me saoule très clairement elle. De toute façon il ne lui reste plus longtemps à vivre et là maintenant que je me suis débarassé de son portable et qu'on a changé de plusieurs rues, on risque d'être un peu plus tranquille. Elle pense vraiment que je suis assez con pour laisser son portable à porter de vue? Et non. Arrêtez de penser à ça. J'ai tué plusieurs personnes, mon ex femme n'a jamais éta trouvé, celui qui m'a aidé à m'échapper de prison, on va dire qu'il s'est.. suicidé? OOPS. En tout cas avant de devaire faire autre chose. Mes mains parcourent sont corps doucement, elle était collé au mur, elle ne pouvait pas bouger. Tant mieux. Ma respiration était dans son cou, je ne dépose aucuns baisers pourquoi? J'étais une cagoule. C'était bien trop dangeureux. Mon nez passe devant son oreille, mes mains remontent pour toucher sa poitrine. Elles redescendent rapidement pour finir entre les jambes de la jeune femme. Je me frotte à elle en gémissant. Plus que quelques minutes et elle sera à Terre dans cette ruelle. Sans vie. "Laisse toi allez... C'est la dernière fois que tu auras du plaisir." Je souris, mais elle ne pouvait pas voir mon sourire de sadique, de pervers.

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