what? - Maverick

Ma mère me surnomme le saint-bernard, ou alors parfois même L'abée Pierre enfin tout ces noms-là de personne qui vienne en aide parce qu'elle trouve que je suis trop gentil, que je veux trop aider tout le monde, elle dit que c'est bien mais que parfois il faut faire attention aux personne mal intentionné. Ce discours-là je l'entends depuis que je suis tout petit et j'ai l'impression que pas grand chose ne change en moi. Je ne sais pas pourquoi j'ai ce besoin d'aider les gens autour de moi, peut-être de par mon histoire je ne sais pas. Là encore je viens de proposer un boulot à cette fille que finalement je ne connais même pas, c'est tout moi. « Disons que je ne supporte pas d’être enfermée, je préfère être dehors. Ne t’inquiète pas pour moi, j’ai des ressources. » Oui, bon j'ai pas non proposé le boulot le plus classe pour une femme il paraît, il faut vraiment que ça plaise pour venir et avoir les mains sales toutes la journée. « Mais si tu as besoin, je peux t’aider dans tes papiers. » Je ne m'attendais pas ça et a vrai dire je ne sais même pas quoi répondre. Aussi étonnant que ça puisse paraître, ça me gêne de faire travailler quelqu'un sans lui verser un salaire. Ma mère a raison finalement dans ses propos ! « Ça ne me dérangerait pas. » J'affiche un sourire sur mon visage.

« Passe me voir au garage un de ces quatre, au moins pour … Visiter. »

Lui dis-je alors en souriant. En réalité oui, j'espère vraiment la revoir, mais pas forcément pour des papiers à vrai dire. « Tu ne dois pas avoir du mal à trouver des femmes intéressées. » Est-ce je dois préciser que je suis célibataire, mais que j'aime avoir des filles juste pour la nuit, où je garde ce petit détail pour moi. Je pense que je vais garder ça pour moi.

« Oh … Euh … Disons que je suis toujours célibataire. »

Bon au moins c'est court, net et précis et puis j'ai pu lui indiquer que j'étais libre. C'est toujours bon à placer ça au moins aucun risque de voir une femme débouler en pleine crise de jalousie par exemple. Le serveur s'approche pour déposer la commande avant de repartir. « Tu veux quelque chose? » C'est la première fois que je me fais inviter par une femme sans arrière-pensée. En tout cas je pense, que c'est sans arrière-pensées.

« Pourquoi pas la même chose. C'est gentil, merci. »

Tu essaies de faire la discussion, d’apprendre à le connaitre, chose que tu ne faisais pas régulièrement, pourtant avec lui, tout venait simplement, c’était étrange. Comme quoi tu t’étonnais toute seule, toi qui étais plus du genre à être solitaire et distante et observer les gens avant de les aborder. Aujourd’hui, tu avais fait absolument tout le contraire. Assise sur cette chaise, face à cet inconnu, du moins à cette connaissance. Très sympathique, puisqu’il t’avait même proposé un poste à son garage, c’était bien la première fois que tu tombais sur un homme comme celui-ci. Tu ne pouvais pas accepter, même si son offre était vraiment adorable, tu avais déjà un boulot qui te prenais suffisamment de temps. Et finalement, ce n’était juste pas possible, si tu revenais avec un hématome sur le visage, qu’est-ce que tu allais pouvoir lui dire? Ça ne faisait tout simplement pas professionnel et tu ne voulais pas lui attirer des ennuies. Mais tu pouvais bien évidemment l’aider, ce n’était jamais la joie de faire les papiers et ça tu le savais parfaitement. Alors tu repasseras certainement pour prendre quelques dossiers pour les traiter et lui ramener, c’était avec plaisir que tu ferais ça, autant t’occuper pendant deux combats et deux entrainements. « Pas de soucis, avec plaisir. » au moins ça te permettrait de le revoir, dans un autre cadre qu’autour d’un verre. Il te faisait des compliments, alors tu en faisais également de retour, en même temps ce n’était pas des conneries. Un homme comme lui, il pouvait se trouver des filles quand il le désirait, c’était peut-être ce qu’il faisait, il était peut-être un homme à femmes ? Peut-être que tu étais sa prochaine proie? Tu chassas rapidement ces pensées de ton esprit, tu ne devais pas te faire des idées ainsi sur les personnes. Tu préférais voir avec le temps, au moins tu serais fixée. « Parfois le célibat, ce n’est pas mal non plus. » laissais-tu souffler entre tes lèvres, avec un léger rire. « Du moins, ça dépend, quand ça fait longtemps ça devient ennuyant. » tu haussas les épaules, posant ton regard sur le serveur qui se trouvait à tes côtés. « Un deuxième du coup. » il te fit signe de la tête avec un léger sourire. « C’est avec plaisir. Tu as quelque chose de prévu après? » autant rentrer dans le vif du sujet, savoir si tu allais pouvoir passer encore un peu de temps avec lui, ou si au contraire tu devais profiter de ces dernières minutes.

C'est assez étrange puisque je ne suis pas forcément comment ça avec tout le monde. En temps normal les femmes je les prends juste pour un soir et elles sont très souvent d'accord avec ça, je ne suis pas fait pour les histoires de longue duré. Avec elle, tout semble différent j'ai l'impression d'avoir en face de moi quelqu'un que je connais, peut-être que j'ai cette sensation dû au fait de l'avoir photographié quelques fois déjà. Je ne sais pas, mais quoi qu'il en soit j'ai l'impression qu'elle n'est pas une femme comme les autres, elle semble avoir des blessures, des fragilités malgré son côté faussement rebelle qu'elle peut afficher. Non je ne l'a connaît pas, pas encore mais je compte vraiment la revoir. « Pas de soucis, avec plaisir. » Indirectement je l'invite à la revoir. Je souris de toutes mes dents, quand même content de cette réponse. « Du moins, ça dépend, quand ça fait longtemps ça devient ennuyant. » Comment une femme aussi belle peut-être célibataire ? A telle, elle aussi, ce petit côté sombre en elle ? Je crois que nous avons tous un côté sombre en nous finalement. « Un deuxième du coup. » Dit-elle au serveur. Petit à petit je commence à prendre confiance en moi, à être plus à l'aise à ses côtés, elle m'intimide un peu moins. « C’est avec plaisir. Tu as quelque chose de prévu après? » C'est bien la première fois qu'une femme prend les devants avec moi. C'est plutôt pas mal de se laisser guider de temps en temps.

« Hum non, absolument pas. Libre comme l'air. »