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 I need a girl like you - ft Dimitri

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Dimitri Holden
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyLun 24 Déc - 23:08

Dimitri lui servit un regard de biche avec amusement. # Et je vaux au moins ça. # Il n’aimait pas particulièrement jouer la diva mais pour Elio il s’amusait de ce rôle. Il n’avait pas la crinière de ce dernier mais cela ne l’empêcha pas de passer sa main dans ses cheveux en prenant des allures de star sous les projecteurs. # Ca va vu ta situation actuelle je pense que tu peux amplement échanger des repas contre un peu de baise, t’es pas en position de faire la fine bouche. C’est presque de l’échange de service. # A ceci près que lui gagnait sur tous les plans puisqu’on ne pouvait pas dire qu’il aurait besoin de fournir le moindre effort pour rejoindre les draps du gérant du haras après autant de provocations.

Il se mit à rire, autant pour l’explication donnée que pour le vieil homme qui semblait nourrir plus d’intérêt pour leur conversation qu’il n’en avait éprouvé au cours des six derniers mois, vissé dans son fauteuil. « Ca fait cher payé juste pour lécher ta petite saucisse. » Il écarta son pouce et son index pour évaluer au rabais la taille de l’attribut du palefrenier, l’appuyant d’un clin d’œil. « Cette ville est peuplée d’abrutis consanguins. Ils ne te méritent pas. » Il savait très bien où voulait en venir son meilleur ami, mais il refusait de le laisser s’enfoncer dans cette direction. Il ne pouvait pas forcer la ville à aimer l’homme aux cheveux d’ébène mais il pouvait être là pour lui.
Chaque rapprochement physique lui rappelait à quel jeu périlleux il jouait et ô combien il aimait cette adrénaline qui prenait les rênes de son esprit. Rester impassible alors que la vague de libido l’engloutissait à nouveau fut un terrible supplice duquel il voulait bien souffrir encore et encore. Il lui aurait suffi d’à peine approcher ses lèvres pour qu’elles rencontrent leurs jumelles mais il se laissa plutôt envahir par les effluves de café qui arrondissaient le souffle de son ami.  Cela enflammait chacun de ses sens. Il se savait gourmand mais Elio éveillait un appétit hors normes. Ici et maintenant il aurait pu oublier tous ses principes pour simplement assouvir une pulsion de plus en plus bestiale. Mais toute bonne chose avait une fin. Il soupira, partagé entre soulagement et déception de voir prendre fin une torture aussi suave. « Je trouve surtout que tu dragues beaucoup la mienne. »

Il ne s’attendait pas à un aveu d’une telle sincérité. Il était vrai qu’il ne pourrait jamais entendre un son tomber dans son oreille et Dimitri était incapable de se représenter à quoi pouvait ressembler un silence permanent. Il prit la main d’Elio et la posa sur sa gorge pour lui faire sentir les vibrations de ses cordes vocales. « C’est vrai, tu ne sauras jamais quel son ça fait mais tu vois et sens bien plus de choses sur les autres que quiconque. » Lui était bassement ancré dans des perceptions basiques. Il était toujours perplexe lorsqu’Elio lui parlait des effluves de la nature. Il était incapable d’avoir cette lucidité, cette transparence cristalline pour se laisser traverser par de tels ressentis. Il libéra sa main avant de ricaner de la blague douteuse. Il n’avait aucune envie de se représenter son filleul dans ses plaisirs solitaires. # N’oublie pas que lui entend très bien quand tu gémis en t’astiquant. # Par contre imaginer Elio c’était pleinement dans son registre et il ne se privait pas de cette image scabreuse.

Il se retourna malgré lui. C’était absurde, il le savait, mais c’était agréable de se laisser gagner par une naïveté enfantine. Il ne croisa aucune blatte, en revanche le regard affable de la femme qui n’aimait sans doute pas être observé par les deux idiots étrangers si. Il reporta vivement son attention sur Elio, gêné d’avoir été surpris et frappa son ami avec le menu du restaurant. # Connard. #
Lorsque son ami se mit à signer des obscénités il perdit pied. Elio sema le trouble avec brio, comme toujours et Dimitri se sentit captif de sables mouvants dont il ne savait comment se sortir. Il resta un instant suspendu à regard satisfait de son ami alors qu’il pataugeait pour retrouver une ligne cohérente. Jamais il ne s’habituerait à ces petits coups bas. Signer était devenu une seconde nature, et il en oubliait souvent que personne ne pouvait deviner le caractère choquant des propos du grand brun si lui ne le trahissait pas avec une grimace dégoûtée. Mais cette fois cela rajoutait une nouvelle donne : avant ça n’aurait été qu’une blague salace, maintenant c’était autant drôle qu’excitant. Il aurait pu lui asséner un coup de pied dans le tibia pour lui rendre jusqu’au dernier gramme ce qu’il lui faisait subir mais il avait toujours préféré des alternatives moins violentes – toutefois l’idée d’une vie secrète sous la table l’amusait. Il posa son pied sur le siège d’Elio jusqu’à rencontrer son entrejambe avant de reporter son attention sur la serveuse d’un autre temps qui mâchonnait un chewing-gum comme une ruminante en fin de vie. Elio savait offrir un sourire ultra-bright quand il voulait, mais il oubliait que son ami était toujours celui des deux qui passait pour le gentil gamin angélique à qui on donnait le bon dieu sans confession.
« Je suis désolé Madame, ça me met toujours mal à l’aise quand je dois servir de traducteur quand il s’emballe pour la gente féminine mais il voudrait savoir quand est-ce que vous terminez votre service pour vous offrir un verre. Mais en attendant il va prendre la spécialité du chef. C’est un aventurier. » Et tant mieux ça le rendait malade comme un chien, ça ne serait pas cher payé, s’amusa-t-il.
Elle cligna des yeux comme s’ils étaient les deux plus grands crétins qu’elle n’ait jamais vu dans sa longue vie, provoquant une irrépressible envie de rire chez le rouquin. Envie qu’il réprima pour mieux lui sourire en hochant de la tête l’air convaincu. Il attendit qu’elle se détourne pour river son regard sur l’étalon sauvage. # Je ne sais pas si c’est à sa carte, mais à la mienne aucun problème. #





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Elio Montgomery
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyJeu 27 Déc - 8:34

Elio agita la tête comme l'étalon amusé qu'il pouvait être. Dimitri lui offrait cette vague de plaisir simple qui réchauffait son vieux cœur de mari cocu. Il tapota cette joue qui lui procura cette légère tension électrique qui était si plaisant. Notre palefrenier en était devenu accro. Avait-il déjà eu autant besoin de toucher une peau ? Noble addiction qu'il vendit avec délectation pour se perdre dans ce regard si pénétrant qu'il avait l'impression d'être nu devant son meilleur ami. # Si je peux avoir mieux alors...# Elio s'amusa à dévisager Holden de la tête aux pieds avec sa main sous son menton. Il pencha la tête à droite et plia ses lèvres avec tristesse. # On va faire avec. Tu n'as pas une viande plus jeune ? Elle a l'air sec et plutôt dur à digérer. Tu sais que j'ai l'estomac difficile. # Il se pencha en position de boxeur. Il serra son poing et s'apprêta à frapper Dimitri dans les parties intimes, mais arrêta son poing au dernier moment. Les meilleurs blagues étaient les plus courtes. Il ne fallait pas abuser des mauvaises choses.

Elio avança sa large mâchoire de pur-sang et fit claquer ses dents prêt de cette main qui osait se moquer de son petit appareil reproducteur. La perche était trop belle et étincelante pour être saisie au vol. Il attrapa la main de Dimitri et capta son regard.  « On peut pas tous avoir l'armement de la Corée du nord dans le slip comme toi. » Il relâcha la main de son meilleur ami et la propulsa contre le torse de son propriétaire comme une vielle chaussette. Le regard du vieil homme n'avait pas quitté leurs décharges. Il regardait avec insistance tout en mâchouillant bruyamment ce qu'il avait gardé à l'intérieur de sa bouche. Cela n'allait pas arrêter Montgomery, le regard des autres ne l'avait jamais arrêté. Il avait besoin de sa drogue : se rapprocher de Dimitri, sentir le feu de cette peau si proche de la sienne, mais pourtant si éloignée. Il se délectait de ses élans du cœur qui trouvaient enfin l'écho simple, mais si sincère. Il n'aimait peut-être pas les hommes. Cependant, qu'est ce qu'il pouvait désirer cet homme. Il laissa bouche légèrement entrouverte et joua de sa langue à la vue de tous, mais surtout de son diable aux cheveux rouge. «  J'ai toujours aimé les grosses bêtes poilus et têtues que veux tu. »

Elio laissa sa main posée un long moment sur cette gorge. Il ne chercha pas à transmettre une sensualité ou quelques caresses. Il était un explorateur. Il découvrait et analysait les vibrations de cette gorge à sa merci. Il avait cette intimité qui s'était installé et pour rien au monde notre mal-entendant n'aurait brisé ce lien. Il cala chacune de ses respirations sur celle de Dimitri, bientôt ils respirent à l'unisson. Leurs torses se mirent à se gonfler et se dégonfler d'une seule voix. « Personne m'avait laissé toucher ces cordes vocales. » plaisanta notre palefrenier. Il agita sa crinière pour repousser ses cheveux qui couvraient son front et qui le gênait. Elio enregistra ces fluctuations. Ces loupés et ces relâchements. Pouvait-il avouer à son meilleur ami qu'il trouvait tout cela profondément érotique ? Notre roi des connards préféra garder le silence pour une fois. Seulement pour cette fois. « Il m'entend pas. Je lui montre voyons. C'est pas ce qu'un bon père doit faire pour son fils ? » Elio explosa de rire et tapa l'épaule de son meilleur ami avec son front. Il savait que son meilleur ami se moquait de ce lien bien (trop) intime avec sa progéniture. Le père aimait aussi se moquer de lui, même s'il ne dépasserait jamais cette limite. Son fils était déjà pur et innocent. Il ne s'adonnait pas à cette pratique de déviant.

Elio encaissa ce coup en traitre sous la table. Il ne broncha pas et grinça simplement des dents. Il se massa en toute discrétion le tibia et dévisagea avec fureur Dimitri. Il pensait que sa colère allait s'envoler, mais en lisant sur les lèvres de son meilleur ami, son visage changea de couleur. Que pouvait-il faire ? Il allait devoir jouer ce jeu idiot qu'il avait instauré. Il offrit un sourire fatigué - essayant de dissimuler cette envie de vomir ses tripes sur la table. Il ne savait pas ce que pouvait être la spécialité du chef, mais il allait bientôt le découvrir. La serveuse apporta leurs commandes et déposa devant Elio une soupe informe qu'elle appela : chili con-carné.
Montgomery qui avait l'habitude de cuisiner n'appelait pas cela un chili con-carné. L'odeur qui dégageait de son plat ressemblait à l'étable en fin de journée. Il joua de sa cuillère pour mélanger la mixture avec dégout. La serveuse lâcha ce coup de grâce en caressant l'épaule de notre handicapé en repartant.

Elio ne put s'empêcher d'abandonner un frisson de dégout qui remonta jusqu'à son cuir chevelu. Il retrouva le regard de son meilleur ami et signa avec fureur. # VAS. TE. FAIRE. METTRE # Il touilla la soupe informe avant d'avoir le genre d'idée de génie que seul notre roi des connards pouvait avoir. Il laissa quelques minutes se perdre pour rendre sa prochaine attaque encore puis cuisante. Il laissa Dimitri manger et entre deux bouchés. Il  alla remplir sa cuillère, la tendit comme une fronde et lança le tout vers le visage de son rouquin. Après, le splash attendu et souhaité. Ce fut à son tour de laisser apparaître son sourire ultra-brite. « Opps...Qu'est ce que je suis maladroit... » Il se mit à se dandiner sur son siège, tellement fier de ce geste digne d'un enfant de cinq-ans.


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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptySam 29 Déc - 12:17


Dimitri pinça une joue d’Elio en riant.   # Ca tombe bien de la viande maigre ça ne te fera pas de mal tu as un peu pris ces derniers temps. Tu t’engraisses. # Pourtant il avait eu tout le loisir de se rincer l’œil sur ce corps musculeux lorsqu’il prenait une douche matinale et glaciale, et il n’y avait rien à changer, rien à enlever, mais son désir n’allait pas mettre fin aux railleries dont ils étaient devenus spécialistes tous deux. Il était prêt à protéger comme il pouvait son entrejambe comme il pouvait mais fut soulager qu’Elio ne pousse pas la blague trop loin.   # Ce n’est pas mon problème ce n’est pas moi qui aurais une crampe à la mâchoire. #  Toutes ces allusions qui ne prenaient plus la peine de se cacher trahissaient-elles un désir pour les hommes ou exclusivement pour Elio ? Le simple souvenir de son ami l’agrippant suffisait à réchauffer son sang mais s’il venait à remplacer l’image par un autre il n’y avait plus que de l’horreur et de l’appréhension : pouvait-il vraiment se laisser toucher par un autre homme ?

Il regarda cette langue provocante avec envie. Avait-il déjà été si tendu pour une femme ?   « Qu’est-ce qu’on attend ? » Il repoussa Elio contre la voiture et se serra contre lui, ne détachant pas son regard du sien. Il aimait y lire la moindre inflexion d’humeur, la moindre particule de sentiments positifs ou négatifs. Ses doigts défirent la boucle de la ceinture du grand brun. Aimait-il un peu trop ce jeu pour que cela soit sain ? Lui qui avait juré qu’il n’y avait rien de sexuel entre eux tréssaillait maintenant à la moindre étincelle physique. Le premier bouton du jean ne lui résista pas plus, et ce n’était pas le vieil homme qui allait représenter une barrière. Elio s’était déjà défilé une fois, et contrairement à toute attente Dimitri aimait chercher cette frontière, si tant est qu’elle existait encore. Il mordit la lèvre inférieure d’Elio, une telle proximité n’était pas loin de le rendre fiévreux. Il se força à reculer, tant pour ne pas réellement sauter sur son ami au milieu de nulle part que pour retrouver un semblant de calme.  « Tu aimes surtout les dresser. » Dans tous les sens du terme.

Il sentait son propre pouls pulser contre cette main amicale.   « Il faut croire que c’est plus intime qu’une bite alors. » Le monde disparaissait avec une aisance déconcertante dès lors qu’il se laissait absorber par le regard du brun sauvage. Les boucles dansantes étaient à l’image de leur propriétaire : impossibles à discipliner, sauvages et lui donnaient la furieuse envie de passer lui-même ses doigts dedans pour les rejeter en arrière. Cet élan fut tué avant de prendre forme par les propos dégoûtants d’Elio. Dimitri grimaça avant de rire avec lui.   « Tu es immonde je ne veux rien savoir, je ne veux pas être complice le jour où les services sociaux débarqueront. » Il était dépassé par cette relation qu’entretenaient le père à son fils mais il aimait en rire en le trouvant beaucoup trop protecteur envers un animal qui de toute évidence n’avait besoin de personne et encore moins de son père pour s’intéresser au sexe.

Prendre le palefrenier à son propre jeu était jouissif et il ne dissimula rien de son plaisir en le voyant se décomposer. Il envoya un baiser fictif à Elio en riant en voyant la fureur avec laquelle il signait. # Mettre par qui ? C’est une proposition ? Tu as voulu me baiser et maintenant tu fais le mauvais joueur. #  Il le regarda triturer son assiette : existait-il quelque chose de moins appétissant sur cette terre ?
Toutefois avec Elio rien n’était jamais acquis, rien n’était jamais gagné et il en paya le prix. Il poussa un cri entre dégoût et amusement en recevant la cuillérée en pleine figure. Comme si la plâtrée de boue n’avait pas suffi il fallait qu’il subisse aussi un chili con carné sous le regard désapprobateur de la serveuse. Il essuya avec dégoût son visage. Il hésita à se jeter par-dessus la table pour attraper la crinière de jais et lui mettre la tête la première dans son assiette mais il trouvait ça définitivement plus écœurant que de le traîner dans la paille souillée.   « Ca pour jouer l’handicapé pas de problème.» Il se mit à signer pour ne pas attirer encore plus l’attention même si avec Elio ils étaient habitués à faire le spectacle.   # Calme-toi sinon elle va croire que tu aimes jouer avec la nourriture et c’est pas de la chantilly qu’elle t’étalera sur le torse. # L’image le dégoûtait mais il aimait ce frisson qui parcourait son échine parce qu’il savait qu’il n’y avait aucune chance qu’Elio se fasse réellement une vieille femme défraichie dans l’arrière-cour pendant que lui attendait la dépanneuse.  Il repoussa son assiette entre eux.   # Je veux bien partager avec l’idiot que tu es. Tu devrais être plus reconnaissant, tu aurais pu être seul ici, et si ça se trouve tu te serais fait violer par la serveuse ou Madame Blatte ou les deux à la fois. #



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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptySam 29 Déc - 22:09

Elio tourna violemment la tête et fit claquer sa large dentition. # Je te permets pas, c'est mon poil d'hiver. # Il se baigna avec délectation dans ses railleries sans fondement. Il alla attraper la main de Dimitri et y planta ses incisives. Il secoua fla tête frénétiquement tout ne lâchant pas sa proie, comme un bon chien-chien qui aurait trouvé son os et qui n'était pas prêt à l'abandonner. Il finit par rendre la main à son propriétaire avec un supplément bave qui amusa notre grand enfant de plus de trente ans. # Je me disloquerais la mâchoire, cela sera plus simple. # Il mima le geste en plaçant ses mains autour de sa mâchoire. Il offrit un geste déplaisant et malaisant avec son sourire de grand benêt. Il était encore trop tôt pour mettre une certaine réalité à ces paroles. Il était bon de jouer les astronautes, d'aller caresser les étoiles et laisser les poudres stellaires remplir leurs pupilles de rêves et d'espoirs de galaxies encore inexplorées pour l'un ou pour l'autre.

Elio laissa les doigts de Dimitri jouer avec la boucle de sa ceinture. Il s'amusa de cette sensation de légèreté sur les premiers boutons de son jean délavé.  Il n'avait point envie d'arrêter cette initiative plus que plaisante, même s'ils avaient quelques regards indiscrets qui se tournèrent vers eux quand le dos du grand brun heurta leur véhicule en attente d'un dépanneur et sauveur. Elio n'avait aucune inhibition. Il était tout à fait capable de se rouler dans le sable rouge sous ses bottes, laisser la terre pailleter la jungle de leurs cheveux et colorer leurs épidermes. Il n'attendait pas une veine excuse ou aléas du sort qui viendrait foudroyer ce débordement qui rendit ses lèvres électriques. Il passa cet arc  d'excitation à son voisin quand il vient quémander sa bouche. « Je vois. Grande gueule. Grande gueule... » s'amusa t-il en restant accoudé contre le capot de son 4x4, telle une playmate sur son calendrier de routier. Il resta le bassin tendu, le bouton défait en agitant son regard, laissant les éclats du soleil se refléter dans la boucle de sa ceinture attachée à sur ses hanches. « Je vois voir si je peux te dresser. Rhabille-moi. Allez, j'attends. » ordonna t-il avec cet éclat de malice et de contrôle.

« Compte sur moi pour leurs avouer que tu nous filmais à notre insu et tu revendais le tout sur le dark-web pour arrondir tes fins de mois. » Elio avait besoin de rire. Noah était le sujet difficile et à éviter qui pouvait faire chuter sa bonne humeur à tout moment. Le père de famille était trop attaché à ce fils qui refusait de lui parler, qui découcher pendant plusieurs nuits et qui devait s'envoyer en l'air avec les premiers mecs venus. Il s'était bien envoyé la première fille venue et Noah avait le cadeau surprise qui tomba sur son palier un matin après neuf mois. Notre palefrenier refusait de montrer ces sentiments. Il n'irait jamais parler de cette peur à Dimitri. Il était déjà considéré comme un papa poule bien trop collant. Il aimait son aura de mâle viril, sans peur et sans reproche. Il n'aimait pas l’égratigner.


# Pas par moi en tout cas. Demande à Madame Blatte de mettre un gode ceinture et t'aller refaire ta fleur intestinale # signa t-il avec son air de gamin mauvais joueur. Elio offrit sa meilleur interprétation du gamin en couche culotte sortant de primaire en plein moment : Je boude ! Dimitri aurait pu peut-être demander à la serveuse une feuille et des crayons de couleur, notre grand brun aurait pu faire un joli dessin. Et, quand ils devraient payer, peut-être que Elio aurait droit à un ballon pour s'être bien tenu ?
Finalement, le ballon pouvait être mis de côté. Elio continua d'agiter ses épaules et se délecta en léchant sa cuillère maintenant vide. Il déchanta immédiatement. # Putain, c'est comme lécher des chiottes turcs. # Il attrapa sa serviette et s'essuya la langue après avoir signer son indignation. Il se vida ensuite deux énormes verres d'eau qui avaient goût de liquide vaisselle.

Elio regarda Dimitri avec horreur. Ils allaient peut-être finalement mourir dans ce restaurant d'autoroute. Il se commanda à leur très chère serveuse une bière d'un signe de la main. # Je te jure, si cela à goût de pisse. Je me casse sans payer. #
La main de notre grand brun hésita à piocher dans l'assiette de son collègue. Il s’empara d'une frite et l'examina longuement avant de la mettre à sa bouche. Il céda finalement. Il avait trop faim pour repartir le ventre vide. Il préférait manger de la bouffe dégueulasse et vomir sur le bas côté, au moins cela aura rempli sa bedaine l'espace d'un instant.
# Je t'ai dit que les filles c'étaient terminées. Je peux au pire essayer le vieux à la barbe qui trempe dans sa bière et qui nous fixe comme un serial-killer en manque de testicules à accrocher à son rétroviseur. # Elio sans peur, leva sa bière - déposée par sa future femme devant lui quelques secondes auparavant - vers le spécimen qui ressemblait au routier dans toute sa splendeur.

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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyMer 2 Jan - 12:06

Spoiler:
Lorsque Dimitri récupéra sa main il l’essuya avec dégoût sur la chemise de son ami. Il n’avait encore signé nulle part pour accepter les fluides d’Elio. Il observa dubitativement les traces qu’avaient laissé les incisives sur le dos de sa main. Heureusement qu’ils s’étaient connus au bac à sable sinon il aurait sans doute pris le grand brun pour un fou à lier. Dimitri observa avec horreur la mimétique de son ami avant d’en rire. # Ecoute n’en parlons plus, je ne veux pas de ce genre d’images tu es dégueu et tu adores ça, je ne veux pas encourager ça. #

Le tableau était incroyablement prenant, Elio immobile dans son attente, le sourire au bord des lèvres et cet air jovial qui l’avait pourtant si longtemps déserté. L’air frais d’une belle journée d’hiver gonfla la poitrine de Dimitri et s’en échappa dans un rire hennissant. Il bénissait cette panne technique qui lui offrait ces moments d’absurdité parfaite. S’il avait eu le toupet du grand brun il aurait plutôt fait tomber son jean sur les chevilles au lieu de le rhabiller docilement. Il se délecta encore un instant de cette vue comme si Elio lui était ainsi offert, accoudé à sa voiture la boucle au vent.
Cela lui prouvait qu’il n’aimait pas simplement cette présence quotidienne qu’était devenu cet homme aux cheveux de jais. Il n’y avait pas qu’une simple reconnaissance d’individus de la même meute, mais quelque chose de plus fort. Il aimait ce scintillement qui éclairait ces pupilles moqueuses, ce sourire qui faisait naître une étrange chaleur dans le fond de son cœur. Est-ce qu’il le trouvait beau parce que c’était son ami ou bien parce qu’il se devait de reconnaître une profonde attirance bien au-delà de l’amitié ? Il aimait autant Elio dans ces mauvais côtés que dans les bons, mais le voir s’amuser de la sorte réveillait ses instincts de jeune chiot toujours prêt à chahuter. Il finit par capituler, parce quelques secondes à frôler ce corps étaient toujours les bienvenues même si cela devait consister à rhabiller plutôt qu’à déshabiller. De quoi avaient-ils l’air d’un point de vue extérieur ? Deux malades mentaux ? « Uniquement parce que tu serais capable d’utiliser ta ceinture pour je ne sais quels sévices sortis de ta tête de taré. » Il faillit ajouter que c’était bien la première fois qu’il acceptait d’apporter son concours pour refermer un vêtement plutôt que l’ôter mais il refusait de tendre le bâton pour se faire battre. Habituellement il consommait et pour consommer on se débarrasse de l’emballage. Une fois l’acte obtenu l’objet ne compte plus. Pour Elio c’était différent, non seulement il ne pouvait pas l’exploiter de la sorte et surtout il ne voulait pas. « J’espère que ça flatte ton ego et compense la taille de ta bite que de croire que tu as un tel pouvoir. »

Il tapa sur l’épaule d’Elio avec l’air le plus grave qu’il était capable de singer face à son ami. « Merde c’est Elisabeth qui t’en as parlé ? Les sextapes classiques sont devenues tellement courantes que ça ne se vend plus… J’ai bien essayé de te filmer avec Theresa mais ça manquait d’occasion. Par contre du hard père-fils… » Il agita ses sourcils avec provocation avant de rire de cette conversation dégoûtante. Il se félicitait de communiquer la plupart du temps par le langage des signes sinon cela ferait bien longtemps que tout le monde aurait une image encore plus désastreuse d’eux deux qu’en l’état actuel. Cette absence de limite et cette propension à pousser la blague bien au-delà des limites de l’acceptable les rendaient monstrueux pour quiconque n’aurait pas leur humour.

# Ca me dirait presque si je n’avais pas peur qu’elle veuille me piétiner avec des talons aiguilles et que je l’appelle maîtresse à chaque coup de reins. # L’image qui se forma dans son esprit lui souleva le cœur de dégoût, seul responsable de ce film sadomasochiste qui s’imposait à son imagination perverse. Il hésita à tremper un doigt dans la soupe informe pour connaître ce goût qui déformait le visage d’Elio mais il décida de s’abstenir, n’ayant aucune envie de mettre à l’épreuve son système digestif et immunitaire. # Avec ton grand sens du rangement on aurait du regarder dans ton épave s’il n’y avait pas un paquet de biscuits d’avant-guerre.#
Dimitri secoua la tête comme un poulain rétif qui refuse de se laisser expliquer la vie. L’aveu de son meilleur ami aux premières lueurs du jour lui paraissait maintenant lointain comme surgit d’un rêve fiévreux et il avait du mal à réellement croire qu’il en avait fini avec les femmes. Il en naviguait à deux doigts de la schizophrénie, partagé entre un pseudo bon sens qui lui soufflait que tout ceci était improbable et que ni l’un ni l’autre n’était homosexuel, et l’autre part de lui qui bondissait à chaque sous-entendu et sentait son entrejambe se raidir aux rapprochements trop équivoques. # Tu tiens à te faire violer et être incontinent pour le restant de tes jours s’il décide de te garder en vie ? Je le vois bien t’enfermer au fond de sa cabine et ne te sortir que pour se vider les couilles. Franchement pas un avenir de rêve. A ta place j’en resterai à la branlette s’il fallait vraiment choisir entre le routier psychopathe et la vieille pute reconvertie. #



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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyJeu 3 Jan - 12:53

Elio avait toujours aimé torturer son comparse et homme de main. C'était une sensation délicieuse pour lui, comme une crème glacée qu'on aime voir fondre sur son cône. La glace qui dégouline le long des doigts et le plaisir extrême de s'en lécher sans pudeur. C'est pour cela que les mots étaient toujours aussi fleuris et imaginés. Notre palefrenier aimait constater l'horreur qu'il pouvait provoquer dans les traits tirés de son voisin aux cheveux de feux. Il était son meilleur publique et son plus grand défi. Il n'aurait échangé ce lien contre rien au monde sur cette terre. Ce lien lui appartenait et il était prêt à mordre jusqu'au sang pour le défendre.

Elio savoura sa victoire en gonflant son torse de bête invaincu. Il passa ses mains dans ses cheveux avec ce petit air narquois complètement recherché et tordant de rire. Montgomery en faisait trop et il était plutôt doué pour cela. Les mains derrière la tête, il joua avec quelques boucles rebelles tout en dévisageant son esclave de derrière minute. Notre pacha s'étira et tendit son bassin pour profiter de ces mains décidées à lui obéir. Il se laissa se faire rhabiller et ainsi clore cette boite de pandore de stupre et d'audace qui pendait entre ses cuisses. Il passa son doigt sur la bouche de sa ceinture et ajouta : «  Me l'a fait pas à moi. Tu as la tête du mec qui doit adorer se faire attacher. » Son regard s'illumina. Ce regard de démon qui se roulait dans la fange dans un rire démoniaque. Il s'amusa avec ces crocs pour empêcher de rire aux éclats. La pique de son meilleur ami était épicée, mais il n'en attendait pas moi de lui. Il aimait être ainsi stimulé. « C'est toujours les petites bites qui sont les plus hargneux, tu savais pas ? » Autant rire avec son rouquin, non ?

S'il avait bien des sujets difficiles pour notre père de famille à aborder, c'était bien quand il s'agissait de la prunelle de ses yeux : son fils. C'était sa limite et Dimitri le savait pertinemment. Il lança donc un regard noir à Holden dans un premier temps, car il le haïssait - juste quelques secondes - pour avoir ce pouvoir sur lui. C'était comme des ongles sur un tableau noir. L'effet fut immédiat. Il sursauta comme un clown qu'on sortait de sa boite. Il leva les bras au ciel ne pouvant trouver la force de signer dans un moment pareil. « Tu es horrible, mon pauvre fiston d'amour. Personne le touche. Déjà, si un jour je le surprends dans sa chambre avec un mec tous les deux à poils. Je coupe les burnes du mec et j'envoie Noah dans un convent. » Ce n'était point possible. Ils ne vivaient plus en 1930, mais notre père de facile était tout à fait capable d'envoyer son fils travailler dans un camp évangéliste jusqu'à sa majorité, puis surement l’enchaîner dans sa cave jusqu'à ses 40 ans pour préserver sa virginité, mais tout cela était une autre histoire.

Elio haussa les épaules, son ami avait raison dans un sens, pourquoi s'imposer un tel supplice ? Il sortit quelques jolies billets verts de sa poche et entraîna Dimitri dehors. Il marcha jusqu'à son 4x4 et ouvrit le coffre. Il se pencha et chercha de longues secondes entre les sacs, les couvertures et les cartons. Il sortit de sa pêche : des granulés pour chevaux, des complètements alimentaires, des friandises à la pomme et pour finir un paquet de galettes de riz. Un paquet qui devait être à Theresa et ses multiples régimes. Notre palefrenier ouvrit le paquet et croqua dans la galette.« Tu es certain que c'est pas un truc pour chevaux aussi ? » Il lança le paquet dans les mains de Dimitri et mâchouilla péniblement le met fade et insipide. Maintenant, il préférait largement manger cette chose inconnue plutôt que ce driving flippant et sa clique de clowns tristes. # La branlette c'est toute ma vie à présent. Je pourrais en écrire un guide ou autres techniques pour nous les petites bites. # répondit-il avec un peu de retard.
Loin de son idée de se faire violer ou de servir de vides couilles à un routier. Cette image était juste horrible (tu entends ! horrible ! shame ! shame) et allait avoir besoin d'un bon verre pour faire passer celle-ci.

Cela tombait bien de l'autre côté de la route se tenait un bar tout aussi accueillant que le reste ici. Et, d'après l'enseigne lumineuse, l'établissement proposait aussi des billards. Elio referma les portes de son véhicule et appela son ami à le suivre. « Allez, suis-moi, j'ai envie de taper dans des boules. » lança t-il avec malice. Il traversa la nationale en évitant de se faire percuter par un camion et il entra dans le bar. Il marcha sans s'arrêter jusqu'à la première table de billard qui s'offrit à lui. Il attrapa une des "queues" (aahaha je suis vraiment une gamine x) et fit semblant de la lançer dans la direction de son comparse derrière lui. « C'est vrai, toi tu n'en as pas besoin, tu es déjà outillé pour. »
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Dimitri Holden
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyDim 6 Jan - 17:13

 Dimitri passa lascivement sa langue sur sa lèvre supérieure. Pourquoi avaient-ils mis autant d’années pour se permettre ce genre de choses ? Il s’amusait de ce nouvel épice ajouté à sa vie. « Ca dépend de qui m’attache. » Il avait le sentiment d’être soul sans avoir bu une seule goutte d’alcool, et s’attendait à voir regagner la terre ferme des perspectives plus terre à terre, à voir Elio perdre ce scintillement si obscène et si attirant, et réaliser que tout ceci n’était qu’un profond délire. Ou un étrange rêve scabreux. « Tu m’as l’air trop renseigné en matière de bites, t’es sûr que tu touchais pas déjà les joueurs de l’équipe adverse pendant nos entraînements de football au lycée ? »

Il prit une mine désolée fausse avant de grimacer. Elio et son fils c’était une étrange histoire, et si on écoutait le grand brun cela devenait tiré par les cheveux. Et ce rôle absurde et exagéré qu’il défendait toujours devant son ami était écœurant de surprotection paternelle. Parfois il prenait la peine de ramener le gérant à la réalité, parfois il laissait courir parce qu’il savait qu’il n’était pas idiot au point de ne pas savoir qu’il y avait un gouffre entre ses désirs et la réalité. Il défia ce regard noir en croisant les bras sur son torse avec un air satisfait # Pas plus horrible que toi, et vu que j’ai des parts sur la bête je partage ton droit de dire des atrocités. Si ça se trouve il a attaqué les histoires de fesses au même âge que toi, tu es juste aveuglé par ta volonté d’en faire un puceau jusqu’à sa mort. Tu contredis tout Hollywood, dans les films les pères gonflent toujours le torse à l’idée que leur fils sorte l’engin, c’est plutôt un truc de mère. Dis-moi la vérité. T’es une femme ? Tu veux changer de sexe ? # Difficile de faire moins féminin que cet ours mal léché à l’humour si gras qu’il collait aux doigts. Tout ce qu’un représentant du sexe féminin aurait pu lui envier c’était cette jungle bouclée qui appelait toutes les mains du monde à la parcourir. # J’espère que si tu tues le mec en question tu me préviendras, je préfère être complice que le crétin qui se fait embarquer par les flics et qui tombent des nues en jurant que son meilleur pote a toujours été très gentil derrière les apparences. #

Il fut surpris par cette brutale décision mais soulagé aussi de ne pas traîner dans ce restaurant répugnant et angoissant par son étrangeté et ses personnages. Il s’appuya à la voiture en regardant Elio jouer aux grands explorateurs de coffres anarchiques et prit un granulé qu’il fit croquer sous ses molaires. La luzerne n’avait rien d’appétissant mais ça avait le mérite de n’être que des plantes et du sucre aggloméré contrairement aux galettes de riz. Il était persuadé qu’on avait inventé le mot insipide juste après avoir goûté ces saloperies. « Même les chevaux voudraient pas d’un truc pareil, il n’y a que les meufs obsédées par leur ligne pour manger du polystyrène. » Il réceptionna malgré tout le paquet et hésita à prendre le risque d’en manger une. Quant Theresa avait-elle oublié le paquet là ? Il se décida à en manger une pour se remplir l’estomac d’illusion tout en faisant des grimaces d’enfant dégoûté. # C’est toute la vie de tous les mecs de cette terre, même de Brad Pitt je suis sûr. #

Dimitri grimaça sous le coup de l’incompréhension, marmonnant un simple hein ? pour toute réplique. Dès qu’Elio parlait de boules c’était forcément sujet à méfiance même lorsque c’était des plus innocents. Il le regarda traverser comme une vache regarde le train passer sans comprendre avant de lui courir après, ne tenant pas à rester seul sur le sinistre parking d’un drivin tout aussi peu accueillant. Il n’y avait que le grand brun pour songer à se faire un billard après un repas dégoûtant au bout du monde. Il roula des yeux exagérément avant de pointer du doigt la queue. #  Ecoute masse-toi la prostate avec et laisse mon matos tranquille tu veux. Tu découvriras peut-être même ce que c’est qu’un orgasme vu que Theresa c’était pas le pied. # Il bouscula Elio, au seuil de la mauvaise humeur à force de frustration mais s’empara d’un fût de bois pour frapper l’entrejambe de son ami en riant comme une vengeance pour tous ces coups qu’il avait déjà réceptionné. # Je vais te mettre la branlée de ta vie au billard mon lapin. Celui qui perd se tapera les cours à poney avec les morveux mal élevés du centre aéré. #



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Elio Montgomery
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyLun 7 Jan - 11:49

Comment un geste aussi anodin pouvait autant allumer notre palefrenier. Il passa sa main avec lenteur dans ses cheveux et caressa sa nuque brûlante à la vision de ce jeu si attrayant qui était entrain de se jouer entre lui et son meilleur ami. Il fixa ces lèvres humides par ce passage qui n'était pas le sien, mais il aurait voulu rectifier cette erreur à cet instant précis. « Si c'est moi par exemple ? » demanda t-il sans aucune pudeur. Sa main malaxant sa nuque si raide et gorgée de sang. On pouvait voir ses veines palpiter et danser le long de sa pomme d'Adam en détresse. Leurs regards se mirent à briller de cet éclat obscène tout à fait choisi pour notre grand brun. « Tu aimerais bien savoir avoue ? » Il fit un grand pas vers Dimitri et se mit à jouer avec le col de sa veste. Son rouquin n'était pas le seul à jouer de ces lèvres. Elio joua avec sa lèvre inférieure poussant celle-ci avec le bout de sa langue. « Désolé, de te décevoir, la seule que j'ai touché c'est la tienne. »

Elio mima son meilleur ami et croisa ses bras contre son torse fort et massif. Il se mit à lire sur ses lèvres avec intention. Si, il se moquait du regard des autres, il n'en était rien avec son partenaire de toujours. Il était son garde fou et si quelqu'un pouvait lui mettre la tête dans sa propre fange c'était bien son rouquin préféré. # Déjà, sort un gosse de tes grosses couilles et tu pourras venir me faire la morale. # s'énerva t-il un instant. C'était toujours drôle Elio qui s'énerve. Il devenait cette pile électrique qui signait dans tous les sens. On aurait dit qu'il faisait une attaque cardiaque. Le palefrenier commença à freiner ses mouvements et reprit son calme. # Mais, tu as raison. Noah c'est un homme maintenant. C'est plus un bébé. Mais, Noah c'est la seule chose que j'ai fait de bien dans cette vie. Je sais qu'il va partir de la maison, qu'il va s'envoler et faire sa vie. J'ai bien fait la mienne. Je vais me retrouver seul. # Elio s'immobilisa. Il n'avait pas l'habitude d'offrir ses états d'âmes. C'était tout aussi surprenant pour celui qui l'écoutait que pour lui-même. Il secoua sa crinière d'étalon sauvage et préféra revenir sur des terres de rires et de plaisanteries absurdes. # Peut-être que j'arriverais à finir dans ton lit si je deviens une femme. # Pour le reste, Montgomery préféra se taire. Il avait jeté ses menaces sans vraiment y mettre une vraie réalité. Il commençait à accepter que Noah puisse avoir une sexualité. Il en avait bien une à son âge. C'était donc normal de le retrouver dans sa chambre avec un autre corps collé au sien. Il avait commencé à jouer au docteur à l'âge de six ans avec la voisine au coin de la rue.

Le dépanneur se faisait attendre, en même temps ils étaient perdus à l'autre bout du monde. Ils allaient peut-être même dormir dans ce trou perdu. Elio avait vu un hôtel sinistre un peu plus loin sur la colline. L’hôtel avait surement servi pour tourner le célèbre film Psychose. Il était donc hors de question pour notre grand brun de prendre une douche dans un tel endroit, il préférait encore sentir le cheval.
En attendant, tout ce qu'ils pouvaient faire, c'était passer le temps. L'idée du billard le sembla une bonne idée si on mettait de côté le bar qui empestait la pisse et la sueur bien virile d'hommes qui connaissaient point les bienfaits d'un bon détartrage en bonne et du forme.

Elio n'avait envie de rien toucher qui était comestible dans ce bar, que cela soit les cacahuètes sur le comptoir  où les œufs qui masseraient dans une jarre verdâtre. Il se pencha donc sur ce jeu où les queues de billards étaient toutes poisseuses. Cela le dégoutta et l'amusa en même temps. Il aimait l'humour gras et ce périple allait s'incruster dans sa mémoire pendant des années. Il pourrait même le raconter à Noah. En attendant, il se mit à rire  et tourna sa tête pour essayer de mieux voir son fessier bien galbé dans son jean moulant. # Sympa la proposition. Je note. # Il explosa de rire ce qui réveilla les trois piliers de bars endormis ou de cuvés - vas savoir. Il s'approcha de la table de jeu et récupéra le triangle pour placer les seize billes. # Je vais m'en commander une sur internet dès que je retrouve du réseau. Ma prostate et moi-même te remercions. #

L'attaque fut perfide et Elio se plia de douleur quand la tige de bois heurta ses parties les plus intimes. C'était toujours moins drôle quand on subissait les choses. Il lança un regard à Dimitri et bougea ses lèvres sans prononcer un mot : Tu vas payer pour ça, enfoiré. et Elio n'était pas du genre à manger sa vengeance froide, mais plutôt saignante. Il se releva en grimaçant et tira sur son attirail douloureux. Il marcha jusqu'au bar. Il demanda une poche de glace et la posa contre ses attributs. Il avait l'air fin avec sa poche de glace, mais cela l'amusait d'en faire trop. Peut-être pour essayer de culpabiliser un peu son meilleur ami. # Tu veux parier cela ? #
Il haussa ses épaules de façon affirmative. Ils pouvaient tout à fait parier ce genre de choses anodines, mais notre grand brun avait d'autre idées. Il s'accouda au billard et posa sa poche de glaces pour signer sa proposition indécente. # Je pensais plus parier, celui qui perd fait une pipe à l'autre ? # lança t-il sans filet ou sans tourner autour du pot. Montgomery n'était pas ce genre d'animal. Il préférait foncer tête baissé et balancer ces conneries comme si tout cela n'avait d'importance. # Mais, si tu veux rester sur les morveux. Je m'incline. Déjà, on sait qui va se faire rétamer, pleurer et finir en PLS sous le billard. Hein, mon chaton ? #


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Dimitri Holden
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyMer 9 Jan - 10:35

Spoiler:
 Dimitri rit de cette question qui tombait sans aucun filtre, aucune retenue, le forçant à se jouer la scène d’une relation presque interdite entre eux. Cela augmentait considérablement sa température. Il se perdit dans l’éclat équivoque qui brillait dans le regard de son ami, dans l’observation de ce corps qu’il connaissait par cœur et redécouvrait à la fois. A chaque fois qu’Elio l’approchait autant il avait l’impression de partager son oxygène, de se laisser envahir par l’aura du grand brun dans son espace personnel. Son regard se riva sur la bouche joueuse du palefrenier alors qu’il répondait avec retard. « Je préférerai avoir mes deux mains, elles pourraient servir. » Le problème avec le gérant de haras c’est qu’il pourrait difficilement lui refuser quelque chose pourvu qu’il éprouve à nouveau ce frisson qu’il lui avait communiqué dans cette cuisine. Pourquoi fallait-il qu’il vive avec cette sensation d’être sans cesse attisé par le comportement provocateur de son ami ? Ce n’était pas lui après tout qui avait ouvert les hostilités le premier, mais il avait rapidement rattrapé Elio sur le banc des excités. « Pas si déçu que ça. » Et même plutôt satisfait à dire vrai. Il éprouvait un étrange malaise à se représenter Elio avec un inconnu, tout en sachant incontestablement que cela arriverait. « J’ai toujours aimé les jeunes vierges émoustillées. »

Il soupira exagérément en prenant des airs de drama queen avant de laisser ce sempiternelle sourire reprendre place sur ces lèvres. # Je dois être stérile. Ah non, c’est vrai, pardon, moi je suis intelligent, je cherche pas à me reproduire, la Terre a assez à faire entre toi et ton fils. # Si Elio pouvait impressionner les habitants de Hillsboro, il n’en était rien pour son meilleur ami. Il s’était habitué à cette colère qui le rendait parfois illisible, à son emportement qui pouvait les emmener à des disputes de gamins mal réveillés. A moins que le sujet ne soit sensible pour Dimitri et Elio particulièrement incisif, il laissait son meilleur ami s’énerver comme on laisse un cheval faire sa crise avant de lui redemander de se concentrer.
Il se pensait à l’abri, dans un sujet autant écumé que celui de Noah. Combien de fois par jour plaisantaient-ils à son sujet ? Pourtant la sincérité du grand brun le rattrapa et le mordit en plein cœur. Il n’était pas coutumier de cette légère fragilité à peine dévoilée. # C’est pas la seule chose bien, mais la meilleure, c’est différent. Et tu ne seras jamais seul sauf si tu me files un coup de pelle dans la nuque et m’enterre dans un de tes prés, là oui tu te feras chier jusqu’à la fin de ta vie. # Il comprenait cette peur de la solitude car même si leurs situations étaient différentes cette angoisse était universelle. Elio s’accrochait à son fils, et Dimitri avait du mal à accepter de se séparer d’une femme avec qui il ne partageait plus rien que des repas et une maison. # Il va falloir que je baisse drôlement mes exigences pour accepter une gonzesse poilue comme toi. # Son regard traîna sur cette pilosité masculine. Peut-être que c’était ça dont il avait besoin ? De baisers piquants, de joues rêches qui allument le feu sur son épiderme, d’abandonner la douceur des peaux de lait au profit de cette virilité torride ?

Dimitri lui présenta son majeur en réponse à la menace silencieuse et embrassa le bout de son doigt avec un sourire malicieux. Ce regard noir était une récompense inestimable et il s’amusait de l’exagération qu’étalait Elio avec sa démarche et sa poche de glace. Il aurait dû se sentir coupable mais loin d’éprouver un tel sentiment il trouvait drôle cet inversement des rôles, pour toutes les fois où il avait été la victime de Montgomery et non l’inverse. Ses yeux s’agrandirent face à une proposition si indécente. C’était typique de leur amitié, Elio était toujours celui qui poussait trop loin, qui les entraînait plus loin.

Il posa ses mains sur la table et se pencha en avant en prenant appui. « Tu parais bien sûr de toi. » C’était prendre des risques et se retrouver dans une situation compliquée à tous les coups, passer du fantasme à la réalité. Il ne s’agissait pas de savoir qui allait perdre ou gagner mais d’accepter de franchir cette frontière électrisante. Il fit la moue, et contourna le billard pour venir se coller à son ami. Il lui lécha la joue du bout de la langue avant de rire et de lui taper sur l’épaule. S’il perdait c’était un avant-goût, sinon c’était juste une façon de titiller la patience d’Elio. # T’es prêt à tomber à genoux j’espère. # Bientôt tout le secteur se souviendrait de deux allumés qui étaient tombés en panne et ne cessaient de se chercher sans qu’on sache précisément s’ils étaient deux homo en couple ou juste deux obsédés dérangés. Il donna une claque sur les fesses de son ami et eut un mouvement du menton vers les boules. « A toi l’honneur, je suis bon prince je te laisse une chance sinon autant que tu me suces tout de suite. »



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Elio Montgomery
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyJeu 10 Jan - 11:57

Spoiler:

Elio se mit à faire danser ses propositions si directes dans un coin de sa caboche sous ses épais cheveux noirs. Le saut semblait si proche à présent et il n'avait plus aucun élastique pour le retenir. Tout cela pouvait être emmitouflé dans des calembours et brossé pour être une énième pique qui tomberait au fond de l'étang qui se dressait autour d'eux. Cependant, plus le grand brun fixait Dimitri plus il avait envie de sauter la tête la première. Il n'avait point peur que l'eau soit glacée, c'était ce qu'il préférait quand il campait autour des grands lacs en hiver. « J'espère que tu es doué avec ces mains. » Il imaginait à présent les morsures du froid comme les morsures des dents de son meilleur ami sur sa peau. Cela en était enivrant, sans parfum changea, ce parfum d'excitation qui gonfla son tee-shirt et rendit le haut de son torse tout humide. C'était l'effet que son rouquin aux yeux de braise lui faisait actuellement. Il fit rouler ses lèvres tout en se rapprochant, ne pouvant résister à rire face à cette repartie qui exista autant sa repartie que son corps. « La jeune vierge émoustillée à furieusement envie d'être très vilaine, tu le sais ça ? » L'eau n'était pas glacée du tout. Elle était brûlante comme au paroxysme d'un été indien. Elle rendait sa peau folle et électrique. Les poils le long de ses bras chaloupaient sous cette vague qui mordait ses flancs.

Elio laissa sa drama-queen termina son éloge funèbre et ajouta d'un coup de poignet désespéré. « Revoilà, la pleureuse. » Puis, un immense sourire vint couper son visage en deux. Dimitri était son meilleur ami depuis sa plus tendre enfance. Il était son confident et l'être le plus important de son univers. Cela faisait longtemps, qu'il l'avait accepté avec ses défauts, ses nombreux défauts. Dimitri n'était point parfait. Il était tous les deux des amphores percées et abîmées. C'est ce qui rendait Dimitri unique à ses yeux. Il aurait voulu faire comprendre les gens d'être père, que cela n'avait jamais été un poids, mais plutôt une récompense. Cependant, c'était pas le sujet ici.
Cette fragilité s'envola comme des graines de pissenlit qui se dispersèrent aux quatre vents. « Je n'aurais pas cette chance, connaissant tes exploits, soit tu vas te faire renverser par une de tes mères aux foyers éconduites ou tu te ferras tirer dans le dos par un mari jaloux. J'ai déjà préparé ton éloge funèbre et acheté une chemise hawaïenne pour ta mise en terre.  » Elio avait rejeté tout ce qu'il avait dit. C'était la dernière chose qu'il voulait évoquer à présent. Les graines de pissenlit étaient loin à présent et se perdait dans un ciel bleue avec un soleil éclatant que rien ne pouvait abattre. « On a dit devenir une femme. Pas ton père habillé en trav à Saint Louis entrain de quémander des colliers de perles aux fenêtres. » Il alla donna un coup avec sa paume de sa main contre le front de son meilleur ami. « Le full package moi je te parle. Vaginoplastie. Hormones et tout le bordel. Une vraie Lady quoi. Et, comme je sais que tu es un gros pervers, je demanderais les plus gros boobs de la terre entière, comme cela tu pourras passer ta journée à jouer avec comme un gamin. »

Est-ce qu'il était sur de lui ? A ce moment précis, Elio ne l'avait jamais autant de sa vie. Passer à l'acte - quel qu'en soit les conséquences -et tout ce qu'il espérait maintenant. Il en avait assez vivre sur ses interrogations et ses fantasmes.Oui, il voulait sauter d'en haut de la plus haute colline et sauter maintenant, même si c'était pour s'éclater la terre sur les rochers. Il voulait savoir quelle goût elle pouvait avoir, quel serait sa sensation à la toucher, à l'effleurer et la titiller. Il voulait savoir s'il était tout simplement une grande gueule, ou tout cela si proche de lui pouvait être enfin possible. Mais, tout cela, c'était s'il perdait et il n'allait pas perdre.

« Est-ce que j'ai le visage d'un mec qui aime tomber à genoux ? Toi, par contre...» Elio était déjà assuré de sa victoire. Il avait toujours été un plutôt bon joueur et quand il avait laissé gagner Dimitri c'est car il l'avait voulu. Il s'en était jamais vanté auprès de lui, car ces moments à faire un billard avec son meilleur ami était quelque chose de précieux. Il ne voulait pas que son ami sache que les dès étaient pipés. Cependant, ici et maintenant, il n'allait lui faire aucun cadeau, car il savourait déjà les images de Dimitri en plein action. « Tu es trop bon. » Il s'inclina et commença. Il tira pour casser et fit rentrer sa première bille. Il en fit rentrer une deuxième quelques secondes après, puis fit exprès de louper la troisième. « Loupé. A toi. » Il ne voulait pas passer pour le malentendant surdoué et vaniteux qu'il était cela c'est certain. « Donc, dis moi, cette pipe que tu vas me faire, Tu me les fais direct dans ces toilettes c'est cela ? » commença t-il pour clairement déconcentré son adversaire. Il pointa la porte des WC à l'autre bout du bar avec le bout de sa queue de billard. Puis, plus pernicieux que jamais, il attendit que Dimitri frappe dans une bille pour se placer derrière et lui demander avec une discrétion toute relative à une personne sourde. « Et, pour le même prix, tu avales ou on parle déjà de la revanche que tu me demanderas une fois que tu as perdu ? »
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Dimitri Holden
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptySam 12 Jan - 9:18

Ils touchaient du bout du doigt l’indicible. Si Elio avait été l’une de ses conquêtes il n’aurait rien repoussé, rien retardé. Il aurait sauté sur l’occasion pour l’embrasser et la déshabiller dans un même temps, pour mettre fin à cette torture qui faisait bouillonner son sang et tendait son bassin. S’il franchissait cette barrière, s’il s’abandonnait à la tentation de violer ces lèvres presque offertes, il ne saurait plus réfréner son désir, il aurait besoin de passer à l’acte ici et maintenant. Mais Elio était Elio, et sentir ce frémissement impossible était délicieux. Toutefois chaque mot avait sa conséquence, ils étaient tous un pas supplémentaire qui rapprochait Dimitri de ce précipice et rendait le retour en arrière impossible. S’il ne devait rien se passer, si tout ça n’était des paroles excitantes, elles imprimaient toutefois quelque chose de nouveau dans son esprit : il était capable de fantasmer sur un homme, d’avoir envie de partager son plaisir, de caresser cette tension. Le grand brun s’imposerait à lui comme objet de fantasme, de désir, et s’il ne lui cédait pas il allait hanter ses nuits et le poursuivre avec des rêves érotiques inavouables. « C’est déjà plutôt sale de provoquer un homme comme ça. » Son regard ne pouvait quitter ces lèvres qui roulaient, comme une invitation, un appel.

La répartie de son ami le fit rire de sa propre mort potentielle. « Tu as raison, je vieillis, il faut que je prenne moins de risque si je veux pouvoir te pourrir la vie encore un peu. » Pouvait-il vraiment mettre fin à ce goût pour les femmes mariées ? C’était une facilité confortable. Elles ne cherchaient pas un couple, pas une relation faite de poèmes et de bouquets de fleurs fraîches, lui apportant la sécurité qu’aucune d’elle ne viendrait lui courir après pour parler mariage, enfant, monospace. Elles voulaient de l’attention, une oreille attentive parfois, mais le plus souvent tout ce à quoi elles aspiraient concernant seulement une partie de son anatomie prête à satisfaire leur moindre fantasme.
Le coup sur le front le fit sourire et il caressa presque amoureusement les cheveux d’Elio avec ce soupçon lubrique.  « Tu ferais une belle erreur, je passerai mon temps à te sauter dans tous les coins mon chat. Tu n’aurais plus de vie et plus de vagin. »  

Dimitri prit appui sur la queue de billard, ils avaient tout leur temps, coincé dans ce trou avec pour seule compagnie l’idée qu’ils allaient peut-être devoir dormir ici et partager une chambre de motel toute aussi sinistre que le drivin’ ou le bar. Il voyait déjà les couvre-lits fanés et poussiéreux, les ampoules à la lumière faiblarde et Elio pour seul élément rassurant et vivant dans un tableau mortifère. Et si cela devait arriver que les chambres étaient aussi accueillantes que la serveuse rencontrée plus tôt il dormirait avec Elio, que ce dernier le veuille ou non.
Conciliant. C’était le meilleur mot pour définir Dimitri vis-à-vis de son meilleur ami. Il cherchait sans cesse à être conciliant, à l’arranger, lui rendre service, s’adapter sans réfléchir parce que c’était encore comme ça qu’il se sentait le mieux, à suivre le mouvement et les lubies du grand brun, mais cette abnégation pouvait-elle se poursuivre jusqu’à ce qu’il accepte sagement de lui faire une gâterie ? C’était plutôt une façade rassurante, pour ne pas avoir à s’avouer qu’il n’était pas si innocent que ça dans l’histoire, qu’à force de jeux et de provocation Elio avait su réveiller un véritable désir qu’il n’avait jamais vraiment soupçonné mais qui ne pouvait être né simplement aujourd’hui. Il attendait justement sagement dans un coin reculé de son esprit derrière une porte défense d’entrer. Quelques mots qui suffisait à retourne tout son monde et lui faire perdre pied : j’ai envie de lui. C’était gênant, perturbant, bien plus que de désirer une inconnue qui rentre dans un bar. Toutes ces femmes n’étaient personne pour lui, juste de passage, parfois il les fréquentait pendant un temps, parfois ce n’était que pour une nuit, mais l’homme aux cheveux de jais qui lui faisait face c’était différent. Il avait cette aura sacrée aux yeux de Dimitri qui rendait ce désir effrayant. Il n’en écoutait même plus les moqueries de ce dernier, perdu dans son propre trouble. Son attention se portait plus sur le corps du joueur que sur son jeu habile. Le voir le pencher se pencher de la sorte pour tirer était plutôt équivoque.

L’image s’imposait à lui et il ne parvenait pas à s’en débarrasser pour se concentrer. Vraiment Elio ? C’est ce que tu veux ? A sa grande surprise il n’y associait ni révulsion ni dégoût, mais une curiosité tenace. Il était de ces girouettes dont l’esprit bondit de sujet en sujet sans parvenir à se fixer sur l’essentiel, faisant de lui un élève plus que moyen à l’école, pour ne pas dire mauvais. Il n’était pas idiot, mais il était incapable de fixer sa concentration et son meilleur ami ne l’avait jamais aidé. Encore moins aujourd’hui. Malgré tout il fit un effort, pour au moins observer les boules et ne pas simplement se jeter dans la direction qu’Elio attendait de lui.
« C’est ton fantasme d’adolescent attardé de se faire tailler une pipe dans un bar ? » Pour la poésie, il avait déclaré forfait. Il savait qu’il lui faudrait beaucoup d’insistance pour amener Elio si un terrain moins bestial, sans parler de délicatesse mais au moins attendre un stade où il ne sera plus simplement la brute élevée par des bêtes sauvages. Il réussit une bille plus par erreur que par talent vu comment Elio le déconcentrait mais la suite lui fut fatale.

Il avait l’habitude, avec Elio, d’être tout sauf discret. Avoir un sourd pour compagnie était l’antithèse de la discrétion – du moins avec celui-ci. Mais malgré les années d’entrainement il ressentait toujours cette gêne pernicieuse lorsque le grand brun décidait d’étaler ses réflexions obscènes aux oreilles de tout le monde. Il était déstabilisé par ces remarques rendaient de plus en plus réel ce qui était en train de se jouer. Il jeta un regard plein de reproches à cet être si fier de ses âneries. Il en avait toujours été ainsi. Il voulait bien faire l’amour à toutes les femmes de la terre, en parler salement à Elio mais mourrait de gêne dès que le sujet sortait de leur monde silencieux fait de signes. Dimitri prit sur lui pour ne pas guetter l’assemblée et voir si les piliers de bar en étant retournés à leur coma ou bien s’ils prêtaient maintenant aussi attentive que le vieillard qui les avait épiés dehors, étouffant dans cette gêne pudique. Il rata son deuxième tir et s’éloigna autant que possible de cet ami qui lui paraissait être le diable incarné à cet instant précis.  « Tu rigoleras moins si j’y mets les dents pour te faire payer tes affronts. » Il claqua des dents pour appuyer son propos avec cette moue boudeuse d’enfant mal à l’aise, pris sur le fait.



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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyDim 13 Jan - 6:01



Spoiler:

« Et, ce n'est que le début, bunny » abandonna notre palefrenier de ce sourire qui avait été absent si longtemps de ce visage pendant tant d'années. Pourtant, il était si facile de sourire, qu'à présent il en était son étendard. Ou pouvait avoir disparu cette morosité et cette passivité qui lui était si propre. Dimitri avait transfiguré son identité. Il n'était plus l'homme qu'il avait été, son collègue de tout jour l'avait-il remarqué ? Lui, si fier de provoquer son diable à la chevelure aux couleurs de la passion. Il s'était enflammé et ce feu n'avait pas besoin d'essence pour voir ses flammes consumer tout sa chair. Avait-il été déjà vilain sur ce chemin déjà bien emprunté ? Son sarcasme avait blessé et sa condescendance aussi. Mais, avait-il été un vilain pécheur ? Depuis, qu'il avait eu la choix d'être père il avait enterré sa sexualité, et il était si beau de la déterrer aujourd'hui. Il espérait que Dimitri ne soit pas trop déçu de la trouver quelque peu poussiéreuse. Ce corps n'avait pas servi depuis des années, mais comme toute vieille mécanique, elle méritait quelques ajustements, mais restait prêt à l'emploi. En espérant, que le grand brun ne soit pas obligé de ressortir le mode d'emploi, cela serait bien triste, non ?

« Je t'aime comme tu es, bunny. Tu n'as rien à changer. » Ce : Je t'aime ne sonnait pas comme une déclaration lourde et austère pour notre palefrenier. Elio n'avait jamais eu peur de prononcer ces trois mots ou de les signer. Combien de soirées alcoolisés, notre démon brun s'était accroché aux épaules de son ami de toujours pour lui glisser ce : Je t'aime ? C'était des mots qui symbolisaient son attachement sans faille. Elio ne voulait donc pas que son partenaire d’infamie change. Il aimait son coureur de jupons, même pas encore touché la muse jalousie. Et, il pensait sincèrement que si on aimait quelqu'un on essaye pas de le changer, mais on embrasse ces défauts comme ses qualités.
Elio laissa cette main se perdre entre ses boucles noirs de jais. Il ne quitta pas les yeux voisins avec cette sincérité si évidente dorénavant. Il n'avait pas besoin de lui signer : ne t'arrête pas ou je te casse le bras. Il était si délicieux de laisser vivre cette vérité dans ce silence qui était bien plus puissant que toutes les déclarations qu'il aurait pu déposer aux pieds de Holden. « Et, cela serait une mauvaise chose ? Je t'enverrais en pharmacie pour mon pauvre vagin maltraitée c'est tout. »  

Elio prit le temps de lire sur les lèvres de son meilleur ami et tapa son fin gourdin de bois récréatif contre le sol pour signifier son désaccord. Il agita la tête aussi avant de jeter un regard légèrement dégoutté vers la porte des toilettes qui était glamour que tout le reste dans ce bar. Il pouvait voir les traces des mains contre celle-ci. C'était à ce demander si quelqu'un faisait le ménage ici. Il n'avait pas très envie de pénétrer dans ce lieu effrayant. Il avait beau avoir un humour en dessous de la ceinture et aimer les blagues pipi, caca. Il n'avait jamais apprécié les toilettes qui ressemblait à des pataugeoires ou encore quand les mecs peignent les murs avec leurs excréments. Par son handicap, son odorat était très sensible.
« Dans un bar où tu ne repars pas avec une cystite si possible. »  Il n'avait donc envie de pénétrer dans ces toilettes, même s'il venait de botter en touche à sa propre demande de décadence. Après, Dimitri venait un mot qui était intéressant, même pour notre âne bâté qui n'aimait point réfléchir. Quel était ces fantasmes ? Est-ce qu'il en possédait ? Ce monde était nouveau et il n'arrivait pas à se projeter si loin. Pour l'instant, son Fantasme vivant se trouvant si propre de lui que son cœur en battait la chamade.  Son regard, son parfum, sa manière de se mordiller les lèvres, tout attisait son corps.

Il agita ses sourcils face à ce coup manqué. Il se mit à se dandiner comme un dindon dans sa basse cour. Il fit un tour sur lui-même et aurait pu glousser s'il avait déjà entendu le son que pouvait faire le dite animal. « Si tu fais cela, je demanderais à qu'on m'installe des dents sur mon vagin. Là, c'est toi qui va déchanter. » Cette conversation pouvait-elle devenir encore plus improbable ? Peut-être ? En tout cas, sa réflexion fit rire les piliers de bars qui replongèrent très rapidement dans les bières pression. Il poussa deux nouvelles billes dans leurs trous respectifs, puis fit à nouveau exprès de manquer son lancé. Si, Elio aimait torturer son rouquin, il ne voulait pas annihiler sa combativité et cette envie qui naissait entre les reins respectifs. Il s'approcha de Dimitri et passa dans son dos. Il se pencha et souffla contre sa nuque avant de fuir comme il était venu. Il alla commander deux bières en bouteille qu'il demanda à décapsuler lui-même. Il essuya les goulots avec le pan de sa chemise et posa une des bouteilles devant Dimitri.

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Dimitri Holden
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyMar 15 Jan - 13:58

Spoiler:

A ces mots Dimitri aurait pu frotter sa joue contre celle d’Elio comme un chat amoureux. Il chérissait la simplicité et la sincérité de leur relation, qu’ils soient deux amis, deux frères ou deux amants. Sa famille n’était pas adepte de la communication, on n’étalait pas ses sentiments ni à table ni en privé, et il avait appris à simplifier tout cela au contact du sourd de façon surprenante. Tout lui paraissait toujours plus simple lorsque cela concernait le grand brun : il avait pu l’aimer sincèrement jusque-là sans voir aucun sexe entre eux, et aujourd’hui il pouvait aussi accepter une perspective plus osée sans devenir fou. Toutefois il n’était pas certain que la famille aurait bien accueilli l’idée que les deux amis puissent creuser un peu plus la spécificité de cette amitié qui dépassait déjà tout le monde. « Je t’aime aussi, même si t’es dégueulasse. »  Il joua encore quelques instants avec les boucles indisciplinées avant et laisser retomber sa main. « Ne t’en fais pas on trouvera des moyens de laisser ton vagin se reposer. »

La moue dégoutée d’Elio le rassura. Elle repoussait à plus tard cet étrange pari, et surtout elle lui permettait d’espérer un endroit moins nauséabond que les toilettes de ce bar. Il se mit à rire en indiquant l’extérieur d’un doigt. « Je propose de venger l’honneur de ma voiture en baptisant la tienne. Pour tout ce que tu as fait à l’arrière de la mienne avec je ne sais quelle fille à MST. »  Le parallèle l’amusait, comme deux faces d’une pièce de la sexualité de son ami. Il tapota l’épaule de son ami de la pointe de la queue en bois, faisant mine de réfléchir. « Ne compte pas sur moi pour t’offrir une nuit dans un hôtel de luxe, tout ça pour te tailler une pipe. A la rigueur une nuit dans une tente, histoire d’accomplir ton rêve de tordu. »

Il gémit de honte en entendant les lourdauds rire de leur conversation. Est-ce que les choses pouvaient être plus gênantes qu’un sourd qui beugle des insanités dans un bar lugubre ? Il rêvait de se cacher dans un coin mais la vision des bières le réconforta. Il prit sa bouteille et la heurta doucement à celle de son ami avant de la porter à ses lèvres pour goûter cette amertume rafraîchissante. Elio n’était peut-être pas un modèle de démonstrations délicates, mais il savait avoir des gestes que Dimitri appréciait tout autant qu’un mot tendre, comme le voir décapsuler et essuyer le goulot sans un mot.  « Il vaut mieux que je sois soul si je dois perdre, c’est ça ? » Il allait falloir beaucoup plus qu’une bière mais il s’amusait de voir qu’Elio ramenait l’alcool dans leurs estomacs quasiment vides.

Il était las de souffrir d’une attirance et de ronger son frein lui qui ne mettait jamais autant de temps à obtenir gain de cause. Il passa sa langue sur ses lèvres pour récupérer jusqu’à la dernière goutte d’alcool alors qu’il se forçait à reporter son attention sur le jeu. Il manqua de très loin son coup, trop préoccupé par cette présence virile qui était venu lui chatouiller la nuque de son souffle et dont il sentait à présent le regard sur lui. Il posa la queue sur le billard avec sa bière et se décida à faire face à Elio. Il lui prit des mains sa bouteille en lécha le goulot avec provocation, comme si cela changeait quelque chose qu’il ait été en contact avec les lèvres de son ami.
« Tu me fatigues. J’en ai marre. » Ses doigts jouèrent avec un bouton de la chemise en flanelle qui ne quittait jamais Elio avant de l’agripper pour l’attirer à lui jusqu’à ce que leurs lèvres se frôlent. Sentir son souffle houblonné contre son visage l’électrisait. Il franchit ce dernier centimètre qui les séparait alors que son cœur vibrait dans sa poitrine de ce rapprochement. Il vola à un baiser presque chaste à son ami, comme consolation en échange de son absence de talent pour le billard. La saveur alcoolisée de ses lèvres était plus excitante que n’importe quelle bière mais il ne tenait pas à se faire passer à taper par des piliers de bar homophobes si ça n’avait plus l’air de plaisanteries salaces entre deux mecs stupides. Pour autant il ne pouvait pas se défaire de cette attirance puissante qui l’empêchait de reculer, de reprendre sa place loin d’Elio.



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Elio Montgomery
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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyMar 15 Jan - 15:23

« Et, encore tu m'as pas vu dans un lit. » Elio était peut-être définitivement dégueulasse ? Ou, tout cela n'était que de l’esbroufe ? Comme un jeune poulain qui frappe le sol de ses sabots pour impressionner et montrer ? Car, c'était tout ce qui était important aux yeux de notre malentendant. Il pouvait ne pas être entendu, mais il serait vu définitivement. Il était bon de savoir qu'il avait toute l'attention de Dimitri. Cela il l'avait depuis des années, comme une béquille, une chose simple, mais tellement indispensable. Comment pourrait-il vivre sans lui ? Sans ses histoires de coucheries improbables, sa nonchalance et sa façon de lui répondre toujours si honnête. Le monde était beau quand Dimitri était présent et le monde redevenait sombre quand il disparaissait. Montgomery n'avait pas envie qu'il disparaisse.
Il n'avait pas envie de changer pour autant, mais est-ce que c'est vraiment ce qu'il lui demandait ? Ce n'était pas demain qu'il se verrait affublé d'un vagin. Il aimait trop sa masculinité pour la tronquer. Il laissa cette main jouer avec les boucles de ses cheveux et agita sa crinière comme un étalon fringuant et discipliné. Au moins, pour quelques instants, car la repartie de son ami entraîna la sienne qui était toujours aussi cuisante et particulièrement épicée. « Oui, il y a l'anal aussi. » Définitivement, qu'allait-il faire de lui ? Il était irrécupérable. Alors, qu'il se mit à rire comme le simple d'esprit qu'il était à s'en tapant sur les genoux et à avoir le corps plié en deux.

Elio pouvait être idiot ou en tout cas, il y a des choses qui lui passaient complètement au-dessus de la tête. Il faut dire que lire sur les lèvres était un combat. Il suffisait de détourner le regard une seconde pour mal interpréter un mot. La langue était tout un parcours difficile ou chaque paroles pouvaient amener à un autre chemin. Il montra sa bière fraîchement acheté et là poussa vers le bord de la table devant eux tout en regardant Dimitri légèrement interrogatif.  « Baptiser ma voiture ? Je comprends pas ? Comme les bateaux ? Il paraît que les bouteilles de champagne c'est mieux, tu sais ?  » Mais, la suite ne manquait d'aucune équivoque. Il repoussa la queue de billard de Dimitri avec la sienne et se lança dans un combat de sabre laser digne d'adolescents boutonneux. « Tu y tiens vraiment à cette pipe. Tu sembles avoir déjà pensé à toutes les possibilités. Tu as déjà établi combien de minutes cela devait durer ? Car, moi j'ai pas ton endurance. Moi, j'ai trois mois d'accus à libérer je te rappelle. » Il fit sauter la capsule de sa bière et laissa la mousse s'échapper et couler le long de la bouteille avec un regard complètement coguenard.


« Tu veux être saoul ? » Peut-être la première vraie question que posa notre sourd. Il avait perdu son regard de licorne attardée qui se tapait le cul partenaire. Son regard sombre et profond se fit sérieux. Il sirota la première gorgée de cette boisson rafraîchissante et alcoolisée. ce qui était le paradis pour un homme comme lui qui a clairement un problème avec l'alcool.  « Je veux dire. Sérieusement ? Si on le fait vraiment ? Peut-être mieux d'être complètement torché ? » Même si l'histoire lui avait appris que l'alcool et le sexe ne faisait pas bon ménage : son mariage et son fils Noah en était la preuve formelle. S'il pouvait être une personne désinhibée quand il buvait, il était aussi imbuvable. Mais, derrière tout cela, Elio attendait une réponse sincère. Il était beau de plaisanter, mais s'ils venaient à briser cette dernière barrière, comment procéder ?

Elio afficha se sourire de vainqueur. Si heureux de faire trembler son meilleur ami et de le pousser dans ses derniers retranchements. Il abandonna sa bière et laissa Dimitri prendre le pouvoir. Il réalisa qu'il aimait particulièrement cette position. Lui, acculé contre la table et Dimitri aux portes de sa bouche. Il lâcha un gémissement face à ce baiser chaste et aurait voulu l'embrasser passionnément en retour.
Cependant, ces démonstrations ne semblèrent pas plaire aux bikers qui se réveillèrent de leurs états léthargiques. « HEY, les PDS » hurla l'un d'entre eux. Elio ne put l'entendre, par contre, il put sentir la pinte vide qui fut projeter contre son crâne. Il fut projeter sur le côté alors que les éclats de verre se plantèrent dans le haut de son crâne, et que le reste de la bière de mauvaise qualité imbibait ses vêtements. Le plus grand s'avança et attrapa Dimitri par le col pour le frapper en plein visage. « On aime pas les tantouzes ici. » Mais, avant même que la violence ne fut lancée. Elio se releva et attrapa le bras du plus grand pour l'empêcher de frapper. Il lui asséna un violent coup de tête et un puissant coup dans les bijoux de famille.

Il regarda le reste de la bande prêt à en découdre et puis tourna la tête vers Dimitri avec son plus grand sourire. « Et, si on cassait quelques culs, bunny ? » Elio attrapa sa bière et la brisa contre la tête de celui le plus à gauche. S'il avait bien deux choses que pouvait aimer Montgomery c'était parler cul et casser des têtes. C'était tout ce qu'il fallait pour finir cette journée alors qu'ils pourrissaient dans un coin paumée. Le propriètaire des lieux ne semblaient même pas choquer, il était derrière son barre entrain de laver ses choppes de bière et de soupirer. C'était devait être monnaie courante ici, et cela convenait parfaitement au palefrenier. Qui étaient-ils pour leurs manquer de respect ? Qu'ils soient gays, hétéros, ou peu importe. Elio se lança dans le combat comme un fauve affamer de sang et d'os brisés. Il jubilait à chaque coups et chaque gouttes de sang qu'il rependait sur le parquet.


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MessageSujet: Re: I need a girl like you - ft Dimitri   I need a girl like you - ft Dimitri - Page 4 EmptyMar 15 Jan - 22:22

# Non mais je t’ai vu pâlir pour une histoire de poing dans le cul donc tu as tes limites. # Cela le faisait mourir de rire mais il n’avait pas le courage de prononcer des paroles pareilles et de s’attirer de surcroît l’attention des autres. La langue des signes était la parfaite béquille dans ces situations scabreuses. Il revoyait la mine horrifiée d’Elio face au magazine homosexuel, son air dégoûté à propos des pratiques qu’il découvrait sans passer par la case la plus soft.
Il retrouva son sourire carnassier et acquiesça lentement. « Tu lis dans mes pensées mon chou. » Il raffolait du rire de son malentendant préféré. Il était simple, pur, une véritable vibration qui fendait l’air et venait souffler le chaud sur son cœur. « Comme ça je pourrais dire que je te connais en profondeur. » Il appuya ce dernier mot, prenant soin de bien l’articuler pour lui rendre tout son caractère salace. C’était à la fois dégoûtant et grisant, réveillant cette curiosité qu’il hésitait à qualifier de malsaine. Il ne pouvait s’empêcher de se représenter la nudité de son ami. Gémissait-il son plaisir ou ravalait-il le moindre son pour aller de pair avec sa surdité ? Ses joues s’empourprèrent de telles interrogations mais pourtant elles ne le lâchaient pas. Lui n’avait jamais cherché à se cacher lorsqu’une épouse désœuvrée venait le supplier sur son lieu de travail mais l’inverse n’était pas vrai : jamais il n’avait surpris Elio avec son épouse.

Il s’amusa du quiproquo en secouant vivement la tête pour repousser l’idée. « Pas les moyens pour le champagne. » Un de ses sourcils se souleva avec surprise. Etait-ce vrai ? Avait-il trop pensé à la chose pour que cela paraisse honnête ? Il joua au jeu de la bataille de laser tel un escrimeur de mauvais goût pour se laisser le temps de la réflexion. « 3 mois ?! » Il siffla, divisé entre admiration et peine. Il savait que le couple n’allait pas bien, mais il n’en soupçonnait pas l’étendu. « Alors je dirai 8 secondes. 10 tout au plus si tu décides de penser à ta comptabilité. » Il se moquait avec délectation. Lui n’aurait jamais pu tenir sa fidélité autant de temps. Son regard suivit la mousse qui s’écoulait et s’en amusa. « A peu près comme ça, oui. »

« Non. » La réponse avait été simple et n’avait pas eu besoin de réflexion. Ses épaules montèrent puis s’affaissèrent à nouveau, portant cette sincérité simple et honnête. Il prit soin d’observer son ami puis glissa ses doigts dans les poches de son jean, se sentant démuni face à autant de sérieux. Son regard se riva sur ses pieds un instant avant qu’il n’accepte de plonger à nouveau dans les yeux de son meilleur ami. « Je ne veux pas me dire que j’ai fait ces choix parce que j’étais bourré. Mais tu es libre de l’être. Cette nuit tu l’étais bien quand tu parlais au nain de jardin et ça ne t’a pas empêché d’avoir la main baladeuse…» Et puis si Elio le repoussait ivre, il n’insisterait pas. « Mais si on a besoin de l’alcool c’est peut-être que c’est une mauvaise chose ? » Il n’avait pas de réponse concrète à apporter, et le respect qu’il portait à son ami était bien plus important que ses propres envies. Il pouvait très bien reprendre le cours de sa vie et de son amitié en gardant pour lui son désir qui le torturait. « Tu as toujours le droit de dire non tu sais ? »

Tout allait beaucoup trop vite pour lui. Son oreille eut à peine le temps de cueillir les insultes et son œil de capter la pinte qui s’écrasa sur le crâne d’Elio qu’il se sentit attrapé par une force supérieure à la sienne. Il s’étrangla de surprise, se voyant déjà devoir se faire remettre le nez en place pour ne pas garder de séquelles. Il grimaça en attendant la sentence mais fut soulagé comme toujours de se voir sauvé au dernier moment, délivrant un regard plein de reconnaissance et de soulagement à son meilleur ami.
Il fit non de la tête avec horreur, il détestait les bagarres et Elio savait à quel point il était mauvais dans ce domaine. Frapper ça n’était définitivement pas pour lui, et ça n’avait rien à voir avec une vision pacifique du monde. Il était juste mauvais. Il se faisait souvent autant mal qu’il ne faisait mal, il détestait la douleur, le goût du sang, l’enflement des blessures, les poches de glace à appuyer sur ses bosses. Il avait pris cette sale manie de toujours se cacher derrière le grand brun, de n’intervenir le moins possible, et le plus souvent lorsque c’était le cas c’était surtout pour tirer Elio loin de la bagarre et fuir. Il eut un mouvement de recul à l’inverse de la jetée en avant de son ami et dévisagea les bikers, l’incertitude brillant au fond de ses pupilles.  Il faillit supplier Elio de bien vouloir cesser avec ce surnom absurde mais il avait plus urgent à régler. Il se baissa pour esquiver un coup et laissa le gérant de haras allonger par terre un type qui l’avait amplement mérité avant de l’attraper par le coude et le tirer brutalement en arrière et d’indiquer la porte. « Allez viens, tu vas pas t’asseoir sur leur cadavre pour boire. » Il le relâcha et signa s’il te plait avec cet air désespéré d’individu pas à sa place.



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